Entre-les-pages

Pour les parisiens :



 LUNDI 4 NOVEMBRE 2013


Orson Scott Card sera en séance de dédicaces à la FNAC de Bercy Village à partir de 18h.

 
Il est l’auteur de La Stratégie Ender,
qui vient d'être adapté pour le cinéma.
Le film sortira le 6 novembre 2013.

 

Vendredi 1er novembre 2013 à 10:57

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Auteur Max MERCIER


Chez ATRIA :
Nombre de pages 308
Prix 18€
ISBN 978-2-918078-24-1
       

Première édition mars 2012





Résumé
Durant tout un mois de bonheur, Didier Tonfale est bien décidé à s'enivrer de Far West, à engranger des paysages de cinéma jusqu'à l'overdose. Seulement, à peine a-t-il posé le pied sur le sol américain, qu'un vieil homme, avant de mourir, lui remet une lettre destinée aux frères Patison...
C'est à cet instant que le véritable voyage de notre héros commence...
Des chercheurs d'uranium aux indiens Navajo, l'auteur nous invite à parcourir l'Ouest américain, les grands espaces, le désert, le Colorado. La chaleur insoutenable, la poussière brûlante, la violence, la rudesse des personnages donnent à ce premier roman le goût de l'aventure, restituant les décors des plus grands westerns hollywoodiens.

Pour commencer
J'ai reçu ce livre dans le cadre d'un partenariat grâce au site Livraddict !
Un grand merci donc à l'équipe de
 LIVRADDICT qui chaque semaine se démène pour proposer plusieurs ouvrages aux membres
et
Un grand merci aussi à l'éditeur
 ATRIA que je découvre par la même occasion, en même temps que l'auteur.

Mon avis
Plusieurs raisons sont venues me pousser aux fesses pour proposer ma candidature pour ce partenariat.
- La première, c'est que Max MERCIER et moi sommes originaires de la même ville, et je me suis demandé ce dont était capable "quéqu'un d'chez moi".
- La seconde, c'est que le récit se déroule dans un décor que le monsieur connait bien, étant lui-même un grand vadrouilleur, et je me demandais le regard qu'il allait porter (des étoiles plein les yeux ou un sens critique ?)
- Ensuite, j'aime bien le mélange des genres et le résumé en promettant un bel exemple : entre l'enquête, la quête initiatique, le western.
- Enfin, le décor. J'écris moi-même, pour mon plaisir, et le désert est quelque chose qui revient souvent chez moi. Plusieurs de mes récits se déroulent d'ailleurs dans le désert américain, et j'avais envie de confronter ma vision purement spéculative à la sienne.

Alors, bilan ?
Sur l'écriture, je suis un peu déçu, mais c'est surtout ma faute. Max MERCIER a un phrasé rapide, épuré, pétillant de malice. J'aime bien ce côté clin d'œil, qu'il maîtrise avec une forme de poésie assez agréable, mais je ne suis pas totalement fan de ce côté journalistique un peu trop sec. Le livre est narre deux époques, chaque chapitre renvoyant tantôt à l'une, tantôt à l'autre, et j'ai préféré son style sur le passé.
D'ailleurs, ce sont en fait deux histoires alternativement qu'on découvre, celle de Didier, et celle de ce vieux bonhomme, Lucius.

Pour le présent, en fait, j'ai trouvé que les choses s'enchaînaient un peu trop vite, on n'a guère le temps de profiter du moment présent, MERCIER avance et il nous manque ces petits moments de surprises, de retour en arrière, d'hésitations propres à une enquête. En fait, la trame narrative va du point A au point B par le plus court chemin, et les seules hésitations sont celles de Didier et pas celles du récit. Du coup, on a un peu du mal à s'attacher à Didier (on s'attache plus aux personnages annexes aussi improbables soient-ils qu'au personnage principal qui ne porte pas grand-chose sur ses épaules)

Le passé, en revanche, est le véritable cœur du récit. On abandonne le petit côté Road Movie de Tonfale, et on part dans un univers, autant Western que Drame lorgnant du côté de There will be blood.
Et là, MERCIER prend d'avantage de temps pour raconter, les choses s'enchaînent moins vite, la galerie de personnages est assez sympathique à découvrir, plus riche aussi, et évoluant au fil du temps : des adultes, des enfants, des gentils et des salauds, le bonheur, la crainte, le désespoir, l'illusion... on retombe là sur des thèmes que j'aime aussi explorer. Il se permet de laisser échapper des détails qui font construire son récit, l'étayer et d'une certaine façon éclairer le passé d'une lumière plus réaliste que le présent.

Et puis les deux histoires se finissent, et MERCIER louvoie de belle façon entre les émotions et on referme le livre avec des images plein la tête et une forme d'amertume mêlée à de la reconnaissance.

Alors oui, j'aurais préféré tenir entre mes mains un pavé de 500 pages ou plus. Que tout arrive au niveau de l'histoire de Lucius. Mais on ressort de la lecture avec quelque chose dans les poumons qui ressemble fort au vent du désert, et on sait alors que Max MERCIER a remporté ce pari, en dépit de la frustration qu'on peut éprouver en tant que lecteur de n'avoir pas ces images à contempler, et qu'il nous a apporté sur un plateau son Amérique à lui.

Mardi 22 octobre 2013 à 19:27

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Réalisateur Alfonso CUARON
Distributeur Warner Bros

Avec Sandra BULLOCK, George CLOONEY

Durée 91 minutes

Format 2,35, 3Drelief

Sortie 23 octobre 2013



Résumé
Une chercheuse et un astronaute chevronné tentent de survivre alors que leur navette a été détruite et les laisse sans ressources et sans aide au sol.

Mon avis
La claque.
Pas d'autres mots.
Je sors de Metallica through the never après une journée de boulot, et tiens, une avant-première...
Le lundi, c'est moins cher, j'en profite, pas entièrement convaincu par les images que j'ai vues en FA (la bande annonce, mais le terme technique est film annonce) parce que la caméra a l'air de bouger en tous sens, ça a l'air fatiguant, l'histoire tient sur un timbre poste.

Le film commence. Le titre apparait, la musique monte et meurt aussi vite, je me prends une première baffe et je comprends juste avec ça que le FA ment un peu. Le film sera dépouillé, pur et dur. Et puis le premier plan commence... et n'en finit pas. La caméra flotte dans l'espace autour des astronautes, de la navette, de CLOONEY qui fait le clown, on est perdu mais en sécurité car on EST la caméra. Et soudain, tout part en vrille, surtout BULLOCK, et c'est le début d'une sorte de survival, avec toujours cette caméra qui n'en finit pas de filmer l'espace, les deux humains perdus dans l'immensité de l'espace, la planète Terre à en donner le vertige.
S'ensuit une aventure spatiale magnifique, magique, envoûtant, hallucinante, et pourtant d'une simplicité effrayante. Par ça, Gravity me fait fortement penser à Oblivion, sorti un peu plus tôt cette année. On touche là, à force d'enlever le superflu, une sorte d'épure, tout en conservant une très grande richesse, recherche esthétique, le même souci de filmer le décor, lui donnant vie en dépit de sa stérilité.

Et puis cette musique. La musique en elle-même est une expérience à part entière. Il n'est même plus question de beauté ou de laideur (je suis sûr que certains détesteront) mais elle vous prend aux tripes, elle participe entièrement à la montée en tension, à l'appel du vide.

Gravity est un film superbe, à vivre plus qu'à regarder, parce que je ne crois pas que ce film tolère qu'on soit juste un bête spectateur passif.
Foncez-le voir, moi ça fait une semaine, et je ne m'en suis toujours pas remis.

Lundi 21 octobre 2013 à 21:22

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Réalisateur Nimrod ANTAL

Avec
 James HETFIELD, Lars ULRICH, Kirk HAMMETT, Robert TRUJILLO, Dane DEHAAN

Durée 93 minutes

Format 2,35, 3Drelief

Sortie 9 octobre 2013



Résumé
Alors que le groupe joue plusieurs de ses tubes devant des milliers de fans, Trip, une jeune régisseur, est envoyé récupérer un objet mystérieux qu’il doit absolument rapporter pour le spectacle.
La tâche apparemment simple prend la tournure d’une aventure surréaliste quand sa camionnette est violemment heurtée par une voiture. Trip, sonné, s’extrait du van pour se retrouver au milieu d’un imminent affrontement entre casseurs en colère et escouades de police anti-émeute. Dans ce chaos, un chevalier masqué, doté des pires intentions pose son regard meurtrier sur Trip. Seul et désarmé dans un paysage urbain post-apocalyptique, Trip ne peut compter que sur lui-même pour combattre le chevalier et protéger le précieux sac de cuir qu’il doit remettre au groupe.

Mon avis
Autant le dire, il y a des choses qui ne  servent pas à grand-chose dans ce film et d'autres d'un goût douteux :
- La 3Drelief, comme trop souvent, est un peu gadget. Une belle profondeur qui serait obtenue avec un vrai travail de profondeur de champ aurait suffi.
- L'intrigue, côté fiction, ne porte pas le film. C'est dommage de l'avoir présenté comme tel. C'est avant tout un concert filmé, avec quelques intermèdes.
- Le côté grand guignol avec la chaise électrique et la statue, et surtout les accidents simulés (qui ne font rire personne et qui ont déjà été utilisés par les 4 horsemen lors de précédents concerts)

Alors pourquoi aller voir ce film, me direz-vous ?
Cela tient en deux choses :
- Le son. Comme toujours, Metallica assure, et le son est superbe de puissance, dynamique, bien mixé. Les quatre métalleux se sont fait plaisir, et ont convié une play-list variée qui couvre à peu près tout leur parcours, le seul oublié devant être St Anger.
- L'image. Clairement, les 24 caméras n'ont pas tourné en vain. Le groupe crève l'écran (bon, un peu trop de gros plans sur toutes les grattes de Hammett, mais bon) La très grande scène est bien occupée, et le concert est vraiment bien filmé et monté. En plus, il y a de bonnes idées de mise en scène, comme le sol écran, les croix de master, les écrans entourant la scène.

Clairement, ce film est pour les fans (ce qui fait chaud au cœur). Il offre une version assez lisse des Mets, mais le concert est de qualité, alors pourquoi bouder son plaisir ? Moi, ça m'a fait du bien aux oreilles, et c'est tout ce que je demandais !

Lundi 21 octobre 2013 à 21:07

http://entre-les-pages.cowblog.fr/images/Couvertures1/WWZ.jpg

Il y avait un article... avant.
Suite à un bug de la plateforme, je l'ai perdu.
Il en reviendra un nouveau (forcément moins bien) dès que possible...

Samedi 21 septembre 2013 à 19:28

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