Auteur Edgar Douglas KENNEDY
Chez Pocket :
Nombre de pages 251
Prix 6,80€
ISBN 978-2-266-19282-8
Le titre est aussi paru en français, avec une traduction antérieure,
sous le titre : Cul de sac
Première édition 5 novembre 2009
Traduction Bernard COHEN
Résumé
Quelques règles élémentaires de survie dans le bush australien :
1) Ne jamais conduire en pleine nuit sur une route déserte : un kangourou se ferait une joie de défoncer votre pare-chocs.
2) Ne jamais céder aux charmes d'une auto-stoppeuse du cru.
3) Et ne jamais se laisser droguer, enlever et épouser par ladite autochtone.
Mon avis
Un roman avec un look de polar, mais qui n'en est pas un...
En fait, on rit plus qu'on ne s'angoisse en suivant les aventures olé olé de l'anti-héros de Douglas KENNEDY. Drogué, violé, enlevé et marié de force, tout ça glisse sur lui sans prendre vraiment prise et s'il se sent totalement paumé, il n'en perd pas (jusque là) ses mauvaises habitudes de citadin pépère en total décalage avec son environnement.
A vrai dire, Nick ressemble sûrement plus à votre voisin qu'à un super héros qui a la classe (Tom Cruise, c'est à toi que je pense ! :D ) et qui va sauver le monde et emballer la belle. Lui, il veut juste sauver sa peau - et encore, sans trop forcer ! - et surtout, laisser la belle dans sa cambrousse.
En fait, ce petit livre très vite lu n'est pas un vrai thriller dans le sens classique haletant du genre. C'est surtout l'occasion pour l'auteur de se faire plaisir en égratignant quelque peu l'attitude pantouflarde et passive de ses contemporains et de décrire des sociétés au vitriol en montrant comme il est facile de glisser dans l'horreur, même avec les meilleurs intentions du monde. Oui, parce qu'Angie n'est au fond pas une méchante fille. Juste une fille un peu simplette qui a arrêté de se poser des questions et qui n'obéit pas à la même moralité que notre nouille de héros.
Bon alors, si j'espèrais un peu plus de tension dans ce livre, il assure côté dépaysement en nous plongeant dans l'enfer de la savane aussie, cuite et recuite, où le moindre pas sans climatiseur vous assome d'une insolation !
Et c'était le dernier livre à lire pour finir le tour des 5 continents !
Youhou !
Youhou !