Entre-les-pages

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Auteur
 Vuk KOVASEVIC

Chez Vauvenargues :

Nombre de pages 195
Prix 
EAN 


Première édition 




Résumé
"Force m'est de l'avouer, cette fille était plus que charmante. Une véritable bombe anatomique. Belle, sexy en diable... Vénéneuse. Elle n'avait qu'un défaut : elle collectionnait les hommes, comme d'autres les trophées (le chasse. En exposant leurs têtes empaillées au mur de son salon. J'aurais dû me douter qu'un sourire pareil cachait quelque chose, mais j'ai plongé - et me voilà promis aux pires tourments. Succomber... à une succube ?
Le comble pour un tueur de monstres ! A ma décharge, qui n'a jamais goûté le baiser de cette créature ne sait pas ce qu'embrasser veut dire. Me voilà condamné à payer le prix fort - mais, comme disent les aficionados des relations tarifées -, il en faut pour toutes les bourses... et j'ai décidé de vivre au-dessus de mes moyens. Rock'N Roll !"

Mon avis
Que dire...
Je l'ai pris en soldes, genre 50 centimes... Une journée où j'étais un peu désoeuvré...
Il ne les mérite même pas. Dire qu'on tue des arbres pour imprimer ce genre de merde.

A première vue, j'espérais un truc du genre San Antonio, mais là, c'est vraiment la traversée du désert. C'est du racolage, c'est tout. L'histoire ne tient pas 2 secondes à un examen même pas minutieux. On veut jouer les malin en faisant une intrigue croisée, et au final ça donne : deux types enquêtent sur la disparition d'un troisième... avant même qu'il ait disparu.

Mauvais.
Dire que je perds mon temps à le chroniquer !
Enfin, vous ne direz pas que vous n'étiez pas prévenus !

Jeudi 18 septembre 2014 à 20:13

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Auteur
 Collectif

Chez Hachette :

Nombre de pages 271
Prix 14,20€
ISBN 978-2-01-245635-8



Première édition Edition 2013/2014




Cadeau
On ne présente plus le célèbre guide du routard, guide touristique par excellence.
Alors, je ne vais pas vous en faire une critique, ça ne rimerait à rien.

Je voulais juste remercier les Editions Hachette de m'avoir envoyé l'exemplaire de l'Islande, pays qui me fait envie depuis longtemps et que j'aimerais bien aller explorer dans un futur proche.
J'ai reçu cet exemplaire en remerciement du long correctif que j'ai envoyé pour leur guide sur la Finlande, comme je viens d'aller visiter la côté Sud de ce pays, histoire de remettre à jour les tarifs, donner mon opinion sur certains sites, comme le Alands Sjöfartsmuseum, qui a fait peau neuve, etc...

Et s'il y a des aventuriers tentés par l'Islande, ou qui connaissent déjà, faites-moi signe !

Mardi 2 septembre 2014 à 18:08

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Auteur
Edgar ALLAN POE

Chez Le livre de poche :

Nombre de pages 440
Prix 3,90€
EAN 9782253006923
Mon édition datant de 1971, je ne peux donner ni ISBN, mis en place en 1972 je crois, ni prix pour cette édition en particulier, la loi sur le prix unique n'ayant cours qu'après 1981). C'est donc l'édition actuelle qui est donnée en référence


Première édition 1960
Traduction Charles Baudelaire et préface d'Alfred Hitchcock


Résumé
Une série de nouvelles, dont le célèbre double assassinat dans la rue Morgue, tournées vers le fantastique et le policier.

Mon avis
J'avais lu, dans mon jeune temps, deux ou trois nouvelles de POE. (A ce sujet, ALLAN n'est pas son second prénom, mais le nom de sa famille adoptive). J'en avais gardé une ambiance policière et fantastique un peu glauque pas désagréable. Plus récemment, j'ai lu aussi les aventures d'Arthur Gordon Pym, et j'avais plutôt bien aimé.
C'est donc avec une certaine curiosité et sans parti pris négatif que je me suis engagé dans ce recueil.

Et pourtant... la lecture a été laborieuse. 

Les aspects polar des récits font penser aux whodunit d'Agatha Christie, avec ce que j'appelle "des enquêtes en fauteuil", où l'enquêteur, qui voit une fois la scène du crime (dans le meilleur des cas) et demeure le reste du bouquin le cul vissé dans son fauteuil à écouter les divers témoignages et finalement claque des doigts en criant EUREKA !
De la déduction pure, donc, et pas vraiment d'intérêt, quant à moi, narratif. Toutes les information nous sont données dans un non-récit sans enquête en première partie, et la seconde dénoue juste les fils de l'intrigue.

J'osais espérer mieux du côté du fantastique, mais la plume lourdingue de POE, accablée par sa propention à faire des descriptions laorieuses et des réflexions non-dynamiques, qui rompent avec le récit, plombent vite l'intérêt de ses nouvelles qui sentent bon le XVIIIème siècle et son gros n'importe quoi scientifique (ce qui pourrait être marrant si l'on ne luttait pas contre le récit). Je ne sais si cela vient du "romantisme glauque" de POE exacerbé par celui de son traducteur, mais c'est dommage.

Deux nouvelles tirent pourtant leur épingle du jeu : Une descente dans le maelstrom et La vérité sur le cas de M. Valdemar. La première raconte la tournure terrifiante d'une partie de pèche. Et quoique l'essentiel du récit soit amené dans la première page, on se laisse prendre par le caratère horriblement réaliste des évènements. Pour l'essentiel, c'est là l'histoire la plus dynamique de tout le recueil, l'action n'est pas négligée, le récit est fluide.

L'autre obéit à une construction classique chez POE, et à un thème récurrent, mais est la mieux menée.
On pourra se satisfaire aussi de Morella et Ligeia, qui se ressemblent un peu, mais sont un peu trop marquées par ce "romantisme glauque" cher à POE.

Une lecture décevante, donc, que les quatre titres cités ne parviennent guère à rattraper.
Cela dit, je comprends l'impact fort qu'a pu avoir l'oeuvre de POE qui a inspiré nombres d'autres auteurs, comme EDOGAWA (j'en parle sur la critique précédente), VERNE, LOVECRAFT... Et certaines de ses histoires auraient pu être intéressantes... racontées autrement...

Lundi 30 juin 2014 à 21:35

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Auteur Max MERCIER


Chez ATRIA :
Nombre de pages 308
Prix 18€
ISBN 978-2-918078-24-1
       

Première édition mars 2012





Résumé
Durant tout un mois de bonheur, Didier Tonfale est bien décidé à s'enivrer de Far West, à engranger des paysages de cinéma jusqu'à l'overdose. Seulement, à peine a-t-il posé le pied sur le sol américain, qu'un vieil homme, avant de mourir, lui remet une lettre destinée aux frères Patison...
C'est à cet instant que le véritable voyage de notre héros commence...
Des chercheurs d'uranium aux indiens Navajo, l'auteur nous invite à parcourir l'Ouest américain, les grands espaces, le désert, le Colorado. La chaleur insoutenable, la poussière brûlante, la violence, la rudesse des personnages donnent à ce premier roman le goût de l'aventure, restituant les décors des plus grands westerns hollywoodiens.

Pour commencer
J'ai reçu ce livre dans le cadre d'un partenariat grâce au site Livraddict !
Un grand merci donc à l'équipe de
 LIVRADDICT qui chaque semaine se démène pour proposer plusieurs ouvrages aux membres
et
Un grand merci aussi à l'éditeur
 ATRIA que je découvre par la même occasion, en même temps que l'auteur.

Mon avis
Plusieurs raisons sont venues me pousser aux fesses pour proposer ma candidature pour ce partenariat.
- La première, c'est que Max MERCIER et moi sommes originaires de la même ville, et je me suis demandé ce dont était capable "quéqu'un d'chez moi".
- La seconde, c'est que le récit se déroule dans un décor que le monsieur connait bien, étant lui-même un grand vadrouilleur, et je me demandais le regard qu'il allait porter (des étoiles plein les yeux ou un sens critique ?)
- Ensuite, j'aime bien le mélange des genres et le résumé en promettant un bel exemple : entre l'enquête, la quête initiatique, le western.
- Enfin, le décor. J'écris moi-même, pour mon plaisir, et le désert est quelque chose qui revient souvent chez moi. Plusieurs de mes récits se déroulent d'ailleurs dans le désert américain, et j'avais envie de confronter ma vision purement spéculative à la sienne.

Alors, bilan ?
Sur l'écriture, je suis un peu déçu, mais c'est surtout ma faute. Max MERCIER a un phrasé rapide, épuré, pétillant de malice. J'aime bien ce côté clin d'œil, qu'il maîtrise avec une forme de poésie assez agréable, mais je ne suis pas totalement fan de ce côté journalistique un peu trop sec. Le livre est narre deux époques, chaque chapitre renvoyant tantôt à l'une, tantôt à l'autre, et j'ai préféré son style sur le passé.
D'ailleurs, ce sont en fait deux histoires alternativement qu'on découvre, celle de Didier, et celle de ce vieux bonhomme, Lucius.

Pour le présent, en fait, j'ai trouvé que les choses s'enchaînaient un peu trop vite, on n'a guère le temps de profiter du moment présent, MERCIER avance et il nous manque ces petits moments de surprises, de retour en arrière, d'hésitations propres à une enquête. En fait, la trame narrative va du point A au point B par le plus court chemin, et les seules hésitations sont celles de Didier et pas celles du récit. Du coup, on a un peu du mal à s'attacher à Didier (on s'attache plus aux personnages annexes aussi improbables soient-ils qu'au personnage principal qui ne porte pas grand-chose sur ses épaules)

Le passé, en revanche, est le véritable cœur du récit. On abandonne le petit côté Road Movie de Tonfale, et on part dans un univers, autant Western que Drame lorgnant du côté de There will be blood.
Et là, MERCIER prend d'avantage de temps pour raconter, les choses s'enchaînent moins vite, la galerie de personnages est assez sympathique à découvrir, plus riche aussi, et évoluant au fil du temps : des adultes, des enfants, des gentils et des salauds, le bonheur, la crainte, le désespoir, l'illusion... on retombe là sur des thèmes que j'aime aussi explorer. Il se permet de laisser échapper des détails qui font construire son récit, l'étayer et d'une certaine façon éclairer le passé d'une lumière plus réaliste que le présent.

Et puis les deux histoires se finissent, et MERCIER louvoie de belle façon entre les émotions et on referme le livre avec des images plein la tête et une forme d'amertume mêlée à de la reconnaissance.

Alors oui, j'aurais préféré tenir entre mes mains un pavé de 500 pages ou plus. Que tout arrive au niveau de l'histoire de Lucius. Mais on ressort de la lecture avec quelque chose dans les poumons qui ressemble fort au vent du désert, et on sait alors que Max MERCIER a remporté ce pari, en dépit de la frustration qu'on peut éprouver en tant que lecteur de n'avoir pas ces images à contempler, et qu'il nous a apporté sur un plateau son Amérique à lui.

Mardi 22 octobre 2013 à 19:27

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