Entre-les-pages

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Auteur
James JOYCE

Collection 
Folio Bilingue

Chez FOLIO :
Nombre de pages 
206
Prix 6,50€
ISBN 978-2-07-045101-2
      
Première édition 07 Février 2013 (mais une édition plus ancienne remonte à Février 1995)

Traduction Jacques Aubert



Résumé
(attention, spoil, mais ce n'est pas ma faute. En fait de résumé, c'est la fin des histoires, mais j'ai trouvé ça sur un site tout à fait officiel. Je me permets de les donner malgré tout, car en fait, les histoires en elles-mêmes ne présentent pas un intérêt fracassant, de mon point de vue)

- Un cas douloureux :
A Dublin, Mr Duffy mène une vie monotone, ennuyeuse jusqu’au jour où il rencontre Mrs Sinico. Entre eux, l’amitié s’installe, mais un jour Mrs Sinico lui prend audacieusement la main et la presse contre sa joue. Bouleversé, choqué, Duffy s’enfuit. Quatre ans plus tard, il apprend la mort accidentelle de la jeune femme alors qu’elle était ivre. Duffy se sent responsable. N’est-ce pas parce qu’il l’a repoussée qu’elle est devenue alcoolique ?
- Les morts :
Chaque année, les soeurs Morkan donnent un bal. Un chanteur y interprète une ballade celtique très triste qui provoque une vive émotion chez Gretta, l'une des invités. Elle raconte alors à son mari Gabriel que, lorsqu’elle était jeune, un homme l’aima tant qu’il en mourut. Gabriel est profondément affecté par les révélations de sa femme...

Mon avis
Retour à l'angliche !
J'ai lu ce livre en deux fois, et du coup mes souvenirs sont un peu brumeux (tout compte fait, ces résumés qui n'en sont pas me rafraîchissent la mémoire :D )
La première histoire est la plus courte, et, à mon humble avis, la meilleure. Elle est simple, très agréable et facile à lire, et j'aime bien la façon dont évolue le personnage. On se prend d'affection pour le couple, on a presque envie de pousser le monsieur dans le dos pour l'aider...
La seconde, j'ai eu l'impression de faire du sur place, et j'ai eu un peu plus de mal à la lire. On navigue entre de nombreux personnages, peu sont attachants à part les deux tantes. Gabriel est un pauvre type peu sympathique, et si l'ambiance est très bien posée, je ne suis pas entré dedans pour autant.

J'ai l'ancienne édition, et j'ai été assez déçu par les notes en bas de pages. Quand on lit le texte en français, les chiffres renvoient aux commentaires, mais sur la version anglaise, de chiffres, point. Du coup, j'ai été obligé de revenir souvent au texte français, c'était une tentation de plus pour zieuter côté français, de tricher, bref, ce n'est pas bien malin.
L'introduction était trop longue, je n'ai pas tout lu, j'ai eu l'impression que c'était écrit par un passionné de JOYCE, ce qui n'est pas mon cas, je voulais juste découvrir. Et du coup la tartine m'est restée en travers de la gorge. Il aurait mieux valu faire une rapide présentation de JOYCE, expliquer qui est le monsieur, comment il travaillait, etc, et ensuite revenir après chaque texte, pour des explications plus détaillées.
Le carnet couleur en milieu de livre n'apporte pas grand chose non plus, peu de remise en contexte, juste une façon de capter un peu l'atmosphère et d'avoir des photos de JOYCE

Dimanche 19 mai 2013 à 9:00

Bonjour !

Pour une fois, pas de critique !

Cela va vous changer un peu, et c'est tellement mieux quand on varie les plaisirs !
Et puis un blog où il n'y aurait que des critiques, on s'en lasserait vite, ce n'est pas très convivial, et ça manque un peu d'interactivité !

Donc cette fois, c'est à vous de lire, et c'est vous qui me donnerez votre avis !

Pour ça, c'est tout simple !
En cliquant sur ce lien vous avez accès à une autre page.
En bas, entrez le code de confidentialité et vous pourrez découvrir un fichier PDF ! (je précise parce qu'on ne voit pas forcément tout de suite, hein !)

C'est ma dernière nouvelle, elle s'appelle CLIC ! et ne fait que 16 petites pages en format A5 (folio, quoi)

Pour le genre, c'est entre horreur et fantastique (disons que ce n'est pas de l'horreur vouée à faire peur, peuplée de monstres, etc... mais ce n'est pas une histoire bisounours non plus).

J'espère que ça vous plaira ! (Sinon, c'est que vous n'avez vraiment aucun goût, huhuhu)



Samedi 18 mai 2013 à 19:34

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Auteur
 David MITCHELL
Titre original Cloud Atlas


Chez les Editions de l'Olivier :
Nombre de pages 
660
Prix 23€
ISBN 978-2-87929-485-8
      

Première édition 2007
Traduction Manuel Berri
 


Résumé
Adam Ewing est un homme de loi américain, embarqué à bord d'une goélette partie de Nouvelle-Zélande et faisant route vers San Francisco, sa ville natale. Il n'a rien à voir avec Robert Frobisher, lequel, un siècle plus tard, se met au service d'un compositeur génial pour échapper à ses créanciers.
Ni l'un ni l'autre ne peuvent connaître Luisa Rey, une journaliste d'investigation sur la piste d'un complot nucléaire, dans la Californie des années 70.
Ou Sonmi~451, un clone condamné à mort par un État situé dans le futur.

Pourtant, si l'espace et le temps les séparent, tous ces êtres participent d'un destin commun, dont la signification se révèle peu à peu. Chaque vie est l'écho d'une autre et revient sans cesse, telle une phrase musicale qui se répéterait au fil d'innombrables variations.

Mon avis
J'ai vu le film dans une petite salle, et j'ai eu envie de découvrir ce qui se cachait derrière les images.
La lecture commune sur Livraddict tombait pile poil pour moi. Il fallait que je me fasse mon propre avis, d'autant que les critiques sont assez diverses sur internet. Certains crient au génie, d'autres ressortent indignés, ou pour le moins dans l'incompréhension. C'est donc chose faite.

Que penser de ce livre, de ses multiples récits ?
Leurs articulations ne m'ont pas posé de souci (contrairement à certain qui a mis un beau point d'interrogation en fin du premier demi-récit dans le livre de la bibliothèque...)
Nous sommes confrontés à différentes histoires, qui tissent des liens ténus entre-elles (ainsi, nous écoutons un homme qui nous raconte sa vie, qui parle de croyances ancestrales qui évoquent un film où l'on parle d'un roman, dans lequel il est mention d'une relation épistolaire où l'on nous rapporte l'existence d'un journal intime. Et chaque niveau renvoie à l'inférieur et au supérieur, et parfois saute des niveaux pour venir doucement imprégner une autre époque.
Ainsi, l'on a six récits, se déroulant à diverses époques :
-
Journal de la traversée du Pacifique d'Adam Ewing : Ewing est un jeune notaire qui doit quitter l'Océanie pour rentrer en Amérique, mais il tombe malade et confie sa vie aux bons soins d'un médecin durant la traversée.
- Lettres de Zedelghem : Robert Frobisher est un jeune musicien déshérité qui décide pour fuir ses créanciers de retrouver un vieux compositeur en Belgique afin de devenir son assistant.
- Demi-vies, la première enquête de Luisa Rey : Luisa Rey, journaliste, enquête sur une centrale atomique et un rapport qui a la fâcheuse tendance à vouloir disparaître.
- L'épouvantable calvaire de Timothy Cavendish : Timothy est éditeur. A peine a-t-il le temps de connaître une sorte de succès qu'il se retrouve enfermé dans une maison de retraite.
- L'oraison de Sonmi-451 : l'interrogatoire de la clone Sonmi, qui prend conscience de sa condition et deviens l'unique porte-parole pourchassé de ses semblables.
- La croisée d'Sloosha pis tout c'qu'a suivi : Zachry, simple gardien de chèvres, découvre le vraie visage de la déesse qu'il adore et lutte contre ses vieux démons.

Les six histoires sont toutes très différentes, même si elles ont des thèmes communs : la lutte d'un individu face à l'adversité, le devenir de la société et la survie de l'humanité contre les actes individuels...
Toutes sont très bien écrites, chacune à sa façon, même si on reconnait toujours le rythme, le style de l'autre David MITCHELL qui se cache derrière. Ma préféré pour l'histoire, et la construction de l'histoire, c'est le Calvaire de TC. Ma préférée pour l'idée de l'histoire, c'est l'Oraison de Sonmi (mais j'aime beaucoup aussi les néologismes qui l'illustrent) et ma préférée sur le style, car la plus surprenante, c'est la Croisée d'Sloosha (elle aussi écrite avec tout un tas de barbarismes tout à fait convaincants).

Sur le style de l'auteur, quelques mini lourdeurs (difficilement évitables sur un roman de cette envergure, je pense) sont rapidement oubliées devant la fluidité de la narration, et le nombre de trouvailles. C'est très dense, mais agréable à lire (même si j'ai dû maintenir un rythme soutenu pas super plaisant de mon côté pour des raisons personnelles).
Pour autant, Demi-vies m'a posé quelques petits soucis quant à là où souhaitait nous conduire l'auteur, je trouve qu'on perd parfois de  vue l'intrigue au détriment d'un côté sensationnel.

Et j'aurais également aimé que des liens moins éthérés relient les récits - sans toutefois aller jusqu'à cette marque en forme de comète, qui n'apporte rien au récit, et est peut-être de trop - mais plus comme une toile d'araignée.
Du coup, le propos se dilue peu à peu, et on suit les histoires comme on suivrait autant de nouvelles indépendantes.

Ceci dit, ayant vu le film et lu le livre à la suite, je ne peux m'empêcher de saluer l'exceptionnel travail d'adaptation qui a été fait, et dans l'ensemble (sauf peut-être pour la toute fin de Sonmi, qui me semble plus pertinante dans le livre pour ce petit mais non insignifiant détail de la manipulation politique)
Le journal d'Adam Ewing a été simplifié, sans pour autant perdre l'essence du récit, l'histoire de Frobisher est plus poignante, l'enquête de Luisa Rey différente, plus volontaire, le calvaire de Cavendish plus drôle, le récit de Sonmi plus spectaculaire, plus recentré même si on perd de l'arrière-plan bien tissé du livre (l'affrontement final autour de Sonmi est presque grotesque dans le film, surtout comparé au livre), et le récit de Zachry se perd aussi moins, se construit plus comme une fable, un conte merveilleux. Par contre, le film manque d'une âme, de la possibilité de s'identifier durablement à un personnage, écueil dont le livre souffre moins.

Il n'en demeure pas moins que le livre est vraiment bien, riche, très documenté ; indépendamment les unes des autres, les histoires sont superbes. Il manque juste des liens subtiles mais à la fois plus concrets, des interconnexions entre les époques, qui unissent les six récits. Et là, je crois, on aurait touché la perfection.

Je ne suis pas fan de la couverture du livre, pour cette édition. Entre le titre énigmatique et la couverture qui ne raconte rien... le piano n'intervenant que dans les lettres de Frobisher... Alors je mets une affiche du film qui a au moins le mérite de réunir trois des six époques du récit.

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Mercredi 15 mai 2013 à 17:46

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Auteur Philip K. DICK
Titre original Pas de titre original pour ce recueil qui est un produit français.

Chez FOLIO SF :
Nombre de pages 384
Prix 7,50€
ISBN 978-2-07-044920-0


Première édition 31 Janvier 2013
Traduction Alain Dorémieux, Hélène Collon, Jean-Pierre Pugi, Marcel Thaon, Michel Demuth, Michel Deutsch, Pierre Billon


Résumé
Et si les jouets se révoltaient? Ou les insectes? Et si quelques survivants d’une guerre future se retrouvaient assiégés par un ennemi invisible? Et si une machine pouvait commettre le crime parfait? Et si vous étiez convaincu, contre toute évidence, d’avoir tué votre femme? Et si des robots protégeaient les humains contre leur gré après une guerre nucléaire? Et si la radioactivité d’un centre de recherches provoquait une mutation irréversible? Et si un flipper extraterrestre représentait une sourde menace? Autant de questions posées par les onze nouvelles qui constituent ce recueil, autant de manières, pour Philip K. Dick, d’interroger la réalité. Le dernier des maîtres prouve, une nouvelle fois, qu’il était bien l’un des auteurs de science-fiction les plus talentueux.
11 nouvelles en tout.

Mon avis
Je ne sais pas pourquoi, j'ai toujoursautant de mal à me plonger dans du K. DICK...
Ce n'est pas une questin de style, car ce n'est pas désagréable à lire, mais je crois que ça vient peut-être plus de la construction des récits. Vraiment, je ne saurais trop dire, et je ne m'étendrai pas trop sur le sujet, parce qu'en plus, quand je finis une nouvelle, je trouve l'histoire bien.
Car K. DICK soigne sa philosophie, soigne ses fins, ses univers, et bien des fois, je déplore que ça soit si court...
Il doit être l'un des rares auteurs pour lesquels je n'arrive pas à me positionner clairement.
Enfin, ses histoires sont pas mal du tout, entre Asimov et King, peut-être au niveau du genre.

Chronique très courte pour une fois ^^, mais plus, ça serait lassant !
Découvrez par vous-mêmes et revenez me dire ce que vous en pensez, ça sera plus constructif !!!

Jeudi 2 mai 2013 à 0:26

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Auteur
Arthur Conan DOYLE

Collection Langues pour tous

Chez Pocket :
Nombre de pages 
192
Prix 6,70€
ISBN 978-2-266-14790-3
      
Première édition Mai 2005
Traduction Michel Marcheteau



Résumé
3 nouvelles de DOYLE en version bilingue.
Au programme :
- When the World Scramed Le jour ou la terre hurla :
Concaincu que la terre est une créature vivante, un savant tente d'en atteindre le centre nerveux pour la faire réagir. Le résultat de l'expérience est hallucinant.
- The Lost Special Un train disparaît :
Un train spécial se volatilise littéralement entre Liverpool et Manchester. Le mystère est toal et l'enquête piétine.
- The Bully of Broca Court La brute de Brocas Court :
Un jeune boxeur est contraint de se battre selon des règles brutales remontant à un siècle passé. D'ou vient ce combattant d'un autre âge ?
 
Mon avis
Et oui, j'ai remis ça. Après tout, ça ne peut pas me faire de mal !
Dans l'introduction, Michel Marcheteau, qui est co-directeur de la collection, introduit les textes en disant "l'accessibilité de sa [celle de DOYLE] langue, même pour les non spécialistes..."
Comment dire ? Il doit y avoir une marche sous celle de "non spécialiste" sur laquelle je dois être assis, parce que j'en ai bavé des ronds de chapeaux, bien plus que pour le recueil précédent. Les tournures sont moins accessibles, avec beaucoup de subordonnées, qui rendent le texte assez touffu. Ajoutez à cela un vocabulaire assez dense et spécifique, qui touche des domaines variés mais spécialisés tels que les forages, la mine, les chemin de fer, les chevaux ou la boxe, et vous comprendrez que j'ai souffert.
Donc, j'ai beaucoup navigué entre le texte original, les notes en bas de pages, et la version traduite (qui sacrifie un peu les tournures de DOYLE pour être plus lisible, je trouve), revenant sans cesse à cette fichue V.O. pour tenter de bien comprendre comment s'articulaient certaines phrases.

Ceci dit, en dépit de tout, je suis content de l'avoir lu, car en dehors du monde perdu et de la ceinture empoisonnée, j'ignorais que le Professeur Challenger avait connu d'autres aventures et ça m'a donné envie de chercher les autres nouvelles, même si celle-ci est plus ... fantaisiste que les deux romans.
Ensuite, c'est une affaire criminelle, qui est en deux parties, d'abord les faits, rien que les faits, avec une sorte de petit clin d'oeil à Sherlock Holmes à un moment, avec cette disparition quasi surnaturelle, et ensuite la résolution.
Pour finir, je ne parlerai pas de la dernière car ça serait gâcher l'histoire.

Donc, "langues pour tous", j'ai trouvé ça un peu mensonger, parce que je pense qu'il faut déjà avoir un niveau correct en anglais pour profiter pleinement des textes, mais il faut profiter de ces éditions bilingues, c'est vraiment pas mal... (enfin pour moi). Je vais regarder à la biblio ce qui pourrait me plaire d'autre...

Mercredi 24 avril 2013 à 12:00

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