Entre-les-pages
Impossible de la retrouver.
C'est dingue, ça, quand même.
Mais la dame qui était à l'accueil s'est souvenue de moi, et a eu un peu pitié, du coup je n'ai rien payé.
Oui, voyant que j'avais perdu ma carte aussi vite, j'étais revenu à la biblio pour regarder si je ne l'avais pas mal empochée...
Du coup, j'ai pris DOME 2, la lecture avance vite, vous aurez un avis dessus avant la fin des vacances...
Mercredi 19 décembre 2012 à 17:38
Auteur Lenia MAJOR
Illustration Loufane
Nombre de pages 52
Prix 12,95€
Première édition 2010
Résumé
Alexine découvre qu'elle a des dons pour la magie le jour où sa charmante, mais étrange, tante Zita lui offre un cadeau merveilleux.
C'est pour elle le début d'histoires et de rencontres plus fabuleuses les unes que les autres.
Mon avis
Un petit album à lire aux enfants !
Dans la première histoire, Alexine découvre la magie, et dans les histoires suivantes, elle va découvrir des "mondes cachés", d'autres univers féériques qui vont lui servir d'initiation. L'héroïne est toute mignonne, ses aventures sont sympathiques, l'humour est léger.. mes trois garçons (oui, ça fait plutôt histoires pour filles, mais ce n'est pas grave !) ont été attentifs à la lecture, et il y a la petite formule magique qu'ils peuvent essayer de retenir de soir en soir, ça rend la lecture d'autant plus interactive...
Pour ne rien gâcher, les illustrations de Loufane sont très réussies, très colorées, et s'accordent bien à l'univers de la petite Alexine, et ont prend donc aussi plaisir à découvrir l'histoire à travers les dessins et à s'y arrêter !
Un bon petit titre, et comme il y a sept histoires, ça durera une semaine entière !
J'ai bien envie de découvrir, du coup, les histoires de licornes du même auteur, qui ont l'air plus pour ados...
un petit bémol : je ne sais pas comment HEMMA référence ses ouvrages, mais je ne l'ai pas trouvé sur leur site. L'auteur m'a conseillé plutôt de passer par les sites amazon, la fnac, etc.... ou de le commander directement chez votre libraire si vous ne le trouvez pas en rayon, donc je transmets ^^
Vendredi 14 décembre 2012 à 11:13
Auteur Serge BRUSSOLO
Nombre de pages 371
Prix 14€
Première édition Août 2001
(mais le titre est introuvable sur le site de PLON)
Résumé
La seconde aventure de Peggy Sue
Le père de Peggy Sue trouve un travail au beau milieu du désert. Là, des mirages s'ouvrent vers un monde idyllique où disparaissent les gens de la région ou qui passent par le désert. Et bientôt, Peggy Sue n'a plus le choix : pour sauver sa famille, elle aussi doit entrer dans ce mirage...
Mon avis
Ce second tome est une sorte de version survoltée, quasi hystérique d'Alice au pays des Merveilles. De l'aveu de l'auteur, le monde des mirages serait une sorte de représentation de l'enfer de la drogue (je suis passé un peu à côté xD, mais avec le recul, je comprends). Les thèmes abordent surtout la paresse et la gourmandise, et d'ailleurs, les malédictions qui accablent la pauvre Peggy Sue et son fidèle chien bleu au cours de son périple sont assez répétitives : les pièges l'incitent surtout à dormir, à manger (ou à être mangée !)
J'ai trouvé ce second tome moins bien ficelé que le premier. Déjà, son action est plus linéaire, Peggy Sue doit aller à un endroit et elle y fonce, un peu tête baissée, alors que dans le premier, elle se posait en victime et ne savait plus trop où donner de la tête pour juste arriver à survivre.
L'auteur multiplie les décors, les pièges, mais on a finalement un peu l'impression de tourner en rond, de retrouver sans cesse les mêmes mécaniques de récit, et il n'y a que la surenchère visuelle qui apporte un peu d'air frais (et même ça, on finit par s'en lasser), surtout dans la partie à laquelle le jardin sert de décor.
L'histoire est donc moins palpitante, mais aussi moins provocatrice, moins politiquement incorrecte. Alors que la cupidité et la bêtise était mis à l'avant-plan du premier livre, le fait d'utiliser une forme d'allégorie voile le discours de l'auteur.
Et puis Peggy Sue peine à évoluer. Peut-être même régresse-t-elle, devenant une petite fille sage qui veut sauver sa famille. Pour le coup, ça fait très image d'épinal, très héroïne pure quasiment désincarnée, et il devient difficile de se projeter en elle.
Alors que le premier (je sais, ce n'est pas bien de comparer ! rhooooooo) pouvais évoquer un film de John Carpenter, on voit plus une adaptation en jeu video de plateforme, pour celui-ci, genre mario ou kirby... dommage.
Enfin, le style de l'auteur n'a pas évolué d'un tome à l'autre, il est toujours efficace et distant. Moi, cette distance, ça me gène, j'aime bien avoir cette impression qu'on ne raconte l'histoire qu'à moi...
Mercredi 12 décembre 2012 à 21:21
Auteur Steve HODEL
Titre original Black Dahlia Avenger
Nombre de pages 760
Prix 13,80 €
Première édition 9 septembre 2005
Résumé
En 1947, à Los Angeles, un horrible meurtre défraie la chronique. En bordure d'un terrain vague, à proximité d'habitations, le corps mutilé d'une jeune femme est retrouvé. Cette jeune femme, c'est Elizabeth Short, qui sera surnommée "le Dahlia Noir".
La police est sur les nerfs, d'autant que des messages du tueur narguant le LAPD paraissent dans la presse, mais l'enquête piétine.
Avec ce livre, plus de 50 ans plus tard, Steve HODEL apporte une sorte de réponse à une affaire horrible et fascinante.
Pour aller plus loin...
Le 15 janvier 1947, le corps nu d'Elizabeth Ann Short est découvert. Coupée en deux au bassin et présentant nombreuses autres mutilations, elle capte rapidement l'attention du public, en dépit d'une enquête qui n'aboutit sur rien. Son petit ami fait partie de la liste des suspects, mais rien ne permet de l'incriminer.
En 1987, James ELLROY sort un livre qui s'inspire de ce fait divers, qui est pour lui l'occasion de dresser, ainsi qu'il le fait admirablement dans ses autres livres, un portrait acide de la corruption de la police et d'une société américaine tirée de la fange. Mais ce livre est une oeuvre de fiction...
ELLROY est obésé par Betty Short. Il découvre le Dahlia Noir à dix ans, justement à l'époque où sa propre mère meurt assassinée. Les deux femmes déteignent l'une sur l'autre et finalement ELLROY ne cessera de relier les deux affaires.
L'histoire de Steve HODEL est différente : policier de 1963 à 1984 au LAPD, il n'a donc pas l'occasion de travailler sur l'affaire. Et ce n'est qu'en 1999 qui s'y intéresse, guidé par un étrange concours de circonstance : en triant les affaires de son père qui vient de décéder, il tombe sur des photos, et parmi celle-ci un visage qu'il parvient, en fouillant sa mémoire, à reconnaître : il s'agit de Betty Short. Mais que fait une photo du Dahlia Noir dans les affaire de son père ? Se connaissaient-ils ? N'ayant aucun élément nouveau à fouiller du côté short, HODEL se laisse guider par son instinct de flic et enquète sur son propre père, personnage fantasque et incroyable, qui a parcouru le monde, exercé tous les métiers possibles avant d'être reconnu comme chirurgien et psychiatre.
Son enquète le plonge tout droit dans un univers à la ELLROY, où meurtres riment avec parties fines, où la corruption règne en maître, où le beau linge d'Hollywood est éclaboussé copieusement.
Mon avis
Le fait que nous connaissions d'avance le nom du coupable, dans cette fine reconstitution, ne gache en rien le livre. C'est un peu comme un épisode de Columbo. Un épisode de Columbo particulièrement horrible et choquant. Et VRAI.
Car l'enquête de HODEL est sérieuse, s'appuie sur des éléments tangibles, on sent le flic de la criminelle derrière.
Certains passages sont parfois un peu répétitif, comme si l'auteur martelait les éléments à charge, un peu comme un avocat de la défense pour enfoncer celui qu'il sait coupable, tout en sachant que ce sont ces petits détails auxquels il doit se raccrocher, car l'enquête de l'époque révèle ses failles, parce que les témoins sont morts (50 ans se sont écoulés), que le reste a malheureusement disparu et que son intime conviction ne suffit pas.
Il y a deux choses très intéressantes dans ce livre, en plus d'en apprendre d'avantage sur ce meurtre, reconnu pour être le plus sadique des années 40 en Californie.
- La première, c'est qu'on entre vraiment dans le processus de pensée d'un flic, sa méthode de travail, la façon dont il navigue entre les éléments glanés et ce qu'il suppose. HODEL est un policier reconnu pour ses compétences au sein du LAPD. C'est peut-être ce qui le pousse à continuer son enquête bien qu'elle le touche de près, en dépit de ce qu'il va découvrir, sur son père, mais aussi sur le reste de sa famille. Et il fait preuve d'un parfait transparence à ce sujet (du moins il en donne l'impression).
- La seconde, c'est la reconstitution minutieuse, non seulement des faits autour du drame, mais de toute une époque, à travers toutes les couches sociales, des "élites" d'Hollywood et des magistrats de LA jusqu'aux foyers modestes, Ce qui les anime, ce qui les limite. En ça, il rejoint l'univers de James ELLROY, et l'on se dit que l'auteur de fiction a TERRIBLEMENT bien su capter l'essence d'une époque. On part du rêve américain et de ses paillettes, on croit au reflet de l'or, et on sent petit à petit l'odeur du soufre, et le reve se désagrège bien vite.
D'un côté, l'enquête de Steve HODEL, de l'autre la vie de son père. la seconde, temps forts du livre, mise en lumière par la première, de façon tout à fait complémentaire.
Et puis, il y a un aspect étrange. On nous décrit un être profondément mauvais, misogyne, manipulateur... et pourtant, il est difficile de ne pas succomber à son charme. Cela ne suffit pas à lui pardonner ses abominations, mais on comprend mieux qu'il n'ait pas été inquiété...
En conclusion, ce livre est à lire pour ceux qui s'intéressent aux histoires troubles des enquêtes policières, et pour ceux qui ont lu le Dahlia Noir d'ELLROY, qui préface d'ailleurs ce livre. Ce n'est certes pas un "objet littéraire", le style est simple, franc mais efficace. Et je l'ai beaucoup aimé, en dépit de quelques longueurs, de quelques redondances.
Passionnant.
Lundi 10 décembre 2012 à 10:31
J'ai pris mes papiers, les justificatifs de domicile, une photo d'identité et je suis allé faire à la bibliothèque faire ma carte pour pouvoir emprunter.
Du coup, j'ai pris le premier tome de DOME de Stephen KING...
...sauf que ça ne faisait pas dix secondes que j'avais ma carte en main que je l'ai perdue.
J'ai dû mal l'empocher, ou une bêtise dans le genre.
Aujourd'hui, ce n'était pas le jour.
Acte manqué sur acte manqué.
Sinon, je ne me suis pas présenté. Et bien je ne le ferai pas ^^
Et en attendant de pouvoir donner mon avis sur les livres que je suis en train de lire,
et bien je proposerai quelques critiques de lectures qui m'ont marqué.
Samedi 8 décembre 2012 à 16:41