Entre-les-pages

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Auteur Neil GAIMAN
Illustration Dave McKean

Titre original The Graveyard book

Chez ALBIN MICHEL (wiz) :
Nombre de pages 
310
Prix 10€  
ISBN 978-2-226-18954-7
Première édition Mars 2009

Traduction
Valérie Le Plouhinec


Résumé
Nobody Owens est un petit garçon parfaitement normal. Ou plutôt, il serait parfaitement normal s'il n'avait pas grandi dans un cimetière, élevé par un couple de fantômes, protégé par Silas, un être étrange ni vivant ni mort, et ami intime d'une sorcière brûlée vive autrefois. Mais quelqu'un va attirer Nobody au-delà de l'enceinte protectrice du cimetière : le meurtrier qui cherche à l'éliminer depuis qu'il est bébé. Si tu savais, Nobody, comme le monde des vivants est dangereux...

Mon avis
Avec Nobody Owens, Neil GAIMAN livre un petit bijou de littérature à la fois macabre et légère. On pourra peut-être lui reprocher deux passages un peu plus lourds, comme le début ou le retour de Scarlett, mais l'ensemble laisse une impression très positive. Gaiman maîtrise son style à la perfection, se joue des époques, imprime son humour l'air de rien. Et heureusement, car les aventures du jeune Nobody auraient pu sombrer dans l'horreur sans cette légèreté et les clins d'oeil d'un narrateur malicieux et sensible.
Neil GAIMAN dresse en quelques mots des portraits très vivants de ses protagonistes, des décors très expressifs. Quelques mots à peine et l'on comprend où l'on est, à qui l'on a affaire, on ferme les yeux et les images affluent.

L'histoire n'est pas révolutionnaire en soit. On retrouve une construction narrative proche de celle de Coraline, un autre roman de Neil GAIMAN. Ce qui change, qui apporte un souffle innovant sur cette histoire, c'est le regard de l'auteur, et les nombreuses inversions de valeurs qu'il pratique. Fantômes et autres créatures de la nuit deviennent des présences amies, aimantes, réconfortantes, protectrices. Et le monde des humains... et bien, le monde des humains est ce qu'il est... Bien sûr, dans chacun des univers des pièges se cachent, et le jeune héros devra les affronter et en tirer les enseignements utiles.

Mais à travers lui, les jeunes lecteurs découvriront des aspects supplémentaires, des sortes de leçons de vie : l'acceptation de la différence, mais aussi les craintes qu'elle peut susciter, les responsabilités, les relations des enfants avec les adultes... 

Le point faible du roman ne vient pas du récit : ce sont plutôt ses illustrations. J'ai trouvé que les dessins n'apportaient rien, n'étaient pas beaux (sans être foncièrement laids, hein ! mais juste bof) alors que c'était plutôt une bonne idée d'en inclure de cette façon, sans qu'elles se limitent à une page, allant même jusqu'à prendre la place du texte.

Bref, ce détail mis à part, un grand GAIMAN, un auteur dont il faut absolument découvrir l'univers imaginaire si riche ! si ce n'est déjà fait. Outre Nobody Owens, je ne saurais trop vous conseiller Neverwhere, Mirroirs et Fumée ou Stardust.
Sans compter American Gods, mais qui s'adresse aux adultes et est d'un abord nettement plus difficile.

Vendredi 18 janvier 2013 à 22:26

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Scénario
 ARAKAWA Hiromu
Dessin ARAKAWA Hiromu

Titre original 鋼の錬金術師
                        Hagane no Renkinjutsushi

Chez Kurokawa :
Nombre de tomes 
27 (+spéciaux)
Prix 6,60€
EAN 9782351420171 (pour le tome 1)
Première édition 8 septembre 2005



Résumé
En voulant ressusciter leur mère, Edward et Alphonse Elric vont utiliser une technique interdite relevant du domaine de l'alchimie : la transmutation humaine. Seulement, l'expérience va mal tourner : Edward perd un bras et une jambe et Alphonse son corps, son esprit se retrouvant prisonnier d'une armure.
Devenu alchimiste d'Etat, Edward se lance, avec l'aide de son frère, à la recherche de la pierre philosophale, leur seule chance de retrouver leur état initial.

Mon avis
Que dire de FMA ? Peut-être l'un des meilleurs titres que j'ai pu lire en manga (l'une des plus longues séries, aussi !).
Tout est là pour donner un récit formidable.
Si l'action se focalise sur Edward, de très très nombreux personnages tous très différents, avec des objectifs égalements différents, viennent peupler le monde créé par ARAKAWA, donnant profondeur et vie à un univers de papier. Et pas seulement des humains, mais des chimères et des homonculus (homonculi ?), sortes d'humains artificiels ayant des capacités surhumaines.

Jetez tous ces personnages dans un univers militaire, dans un pays à la diplomatie fragile (nombreux conflits avec les pays voisins), donnez-leur des traumatismes qui remontent à loin et qui (oh miracle !) ne servent pas de bêtes prétextes à leurs motivations, mais sont le coeur même de l'histoire, et offrez à une poignée d'entre eux des pouvoirs magiques dignes de super-héros, et vous commencerez à avoir une idée de ce que ça peut donner.
C'est donc une sorte d'histoire chorale, avec plein de facettes à explorer.

Et qui dit facettes, dit aussi émotions. Et là encore, on ne peut qu'être émerveillé de la maestria avec laquelle ARAKAWA jongle avec les émotions, manie l'humour pour brusquement passer dans le drame, évoque la guerre et les élans du coeur, l'égoïsme et la générosité, le courage et la frousse... Autant dire que, comme les personnages qui habitent ce manga, le lecteur ne sait pas de quoi le lendemain sera fait.

Ce qui fait la grande force de ce récit, en dehors du contexte, c'est sa construction.
Déjà sur le scénario : tout s'imbrique parfaitement du début à la fin, et si on se demande parfois pourquoi l'auteur nous raconte tel ou tel détail, si elle ne cherche pas à rallonger la sauce pour faire plus de volumes, et bien non. C'est juste qu'elle en aura besoin plus tard pour le développement du récit. Du coup, on est tout le temps en mouvement, tout le temps en train de suivre une quête (quêtes qui peuvent évoluer au fil du temps selon les découvertes), ou en train de découvrir quel nouveau piège l'ennemi a imaginé.
De plus, l'identification marche très fort, on ne peut s'empêcher de se mettre à la place des personnages, même des secondaires qui, s'ils ne font pas partie du moteur narratif, sont pourtant des présence très fortes (je pense à Winry, notamment)

Ensuite sur le dessin : rarement personnages d'un manga auront été aussi reconnaissables au premier coup d'oeil, les décors sont très fournis, très travaillés (il parait que c'est une obsession chez ARAKAWA) les cadres pensés avec une précision cinématographique, avec le souci de la lisibilité des actions (et il y en a !) tout en cherchant le plus grand dynamisme.


Le seul petit bémol que je vois est le côté un peu Happy End de la fin, un peu en rupture avec le ton globalement sombre de l'histoire, mais après tant d'épreuves, c'est bien le moindre que nous pouvions souhaiter aux protagonistes !
Un incontournable du manga !

Jeudi 17 janvier 2013 à 16:20

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Auteur Neil GAIMAN
Illustration Brett HELQUIST

Titre original Odd and the frost giants

Chez ALBIN MICHEL (wiz) :
Nombre de pages 
141
Prix 10€  
ISBN 978-2-226-19554-8
Première édition 2010

Traduction Valérie Le Plouhinec



Résumé
Dans un village nordique, vit Odd, un garçon à qui la chance ne sourit guère : son père n’est jamais revenu d’une expédition viking, et un arbre a écrasé sa jambe, le laissant boiteux. Cette année, l’hiver glacial ne se termine pas, rendant les villageois bougons et méfiants. Un aigle, un ours et un renard apprennent à Odd pourquoi l’hiver a envahi le pays : les géants de glace l’ont givré. Seul un garçon très spécial, malin, optimiste et à l’éternel sourire serait en mesure de ramener l’ordre chez les dieux, et la chaleur chez les hommes…

Mon avis
Un petit conte des pays froids bien sympathique, que l'on peut même, en quelques soirées, lire à ses enfants. Pas besoin de s'y connaître en mythes nordiques, tout est bien amené, l'auteur sait séparer dans ses nouvelles l'essentiel et le superflu. Neil Gaiman a ce rare talent de trouver le ton juste, d'adapter son style à l'histoire qu'il raconte. Et puis il y a ce petit côté : "je suis celui qui va vous raconter une histoire et je m'invite donc chez vous" qui est plutôt cool. Cela fait penser à une histoire racontée au coin du feu. Personnellement, j'aime bien qu'on me raconte les histoires de cette façon.
Pourtant, ce n'est qu'une nouvelle, et c'est un peu court. On n'a pas le temps de profiter assez des personnages que c'est déjà fini. Odd... aurait très bien pu s'intégrer dans son recueil (excellent) Miroirs et fumée, qui comporte des nouvelles assez longues. Du coup, payer 10€ pour une nouvelle, ça me parait un peu excessif, même si elle est bien.
 

Lundi 14 janvier 2013 à 23:08

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Auteur
Stepen KING

Titre original Just after sunset

Chez ALBIN MICHEL:
Nombre de pages 
416
Prix 22€
ISBN 978-2-226-19596-8
      

Première édition Mars 2010
Traduction William Olivier DESMOND

 

Résumé
Recueil de nouvelles comprenant les titres :
- Willa
- La fille pain d'épice       
- Le rêve de Harvey
- Aire de repos
- Vélo d'appart
- Laissés-pour-compte  
- Fête de diplôme
- N.  
- Le chat d'enfer 
- Le New York Times à un prix spécial        
- Muet
- Ayana                       
- Un très petit coin 

Mon avis
Il y a du bon et du moins bon dans ce recueil du "maître" de l'horreur made in USA.

Commençons par ce qui ne le concerne pas (directement) :
- la couverture. OMG. Mais quelle horreur cette couverture ! Je ne sais pas ce qui passe par la tête de Albin Michel, mais une couverture aussi moche, ça ne devrait même pas exister. Non, mais, c'est pas vendeur ! J'espère pour eux qu'ils ne l'ont pas payé cher, ça fait vite, KING nous sort encore un bouquin, nos illustrateurs sont en vacances, on n'a plus de fric pour payer des droit, alors on met le nom, le titre, en gros pour que ça remplisse tout l'espace, un dégradé crépusculaire pour coller au thème, et un moche effet photoshop hyper cheap pour faire croire qu'on a bossé sérieusement.

- la traduction du titre : Just after sunset, ce qui signifie juste après le coucher du soleil. Et ça devient juste avant le crépuscule ? Pourquoi on passe avant ? aucune idée. En plus, en français, crépuscule désigne aussi bien le matin que le soir. Bref, c'est un détail. Revenons au corps du livre.


Je disais donc qu'il y avait du bon et du moins bon :
- Premier écueil : l'introduction. Elle est très dispensable, cette intro, l'histoire de la carte bleue je l'avais déjà lue ailleurs, et (mauvais signe) donne la fâcheuse impression que l'auteur radote.
- Ensuite, le souci vient du classissime des histoires. Pas de véritable surprise donc de ce côté-là, c'est plus des variations sur des thèmes déjà courus, comme le rêve d'Harvey qui n'apporte rien de neuf. Quant à la fille pain d'épice, on croirait une nouvelle de la femme de King, mal équilibrée, et le virage au milieu m'a déçu. Fête de diplôme, sans grand intérêt. Et chat d'enfer tellement classique que c'en est ennuyeux.

Je veux dire par classique, que c'est le type d'histoire qu'on pouvait lire déjà dans les années 60, et si c'est tout à fait le genre de truc qu'on pardonne à un débutant, comme une sorte de passage obligé, on attend mieux d'un auteur célèbrissime.

Pourtant, il y a des choses sympathiques, des histoires qui se laissent bien lire :
- Ma préférée est peut-être la première, Willa, qui peut dérouter un peu au début (on a du mal à raccrocher les wagons, ah ah) mais qui baigne dans une atmosphère paisible de douce mélancolie.
- Vélo d'appart est aussi assez originale, mais si le thème de la peinture est vue et revue chez King (Duma key, Rose Madder, et peut-être aussi Histoire de Lisey ? je ne suis plus sûr pour le dernier), on entre facilement dans l'histoire, et c'est plutôt marrant.
- Laissés-pour-compte est aussi une très belle histoire. King écrit sur le 11/09 et j'ai beaucoup aimé le récit de ces objets qui sont comme des fantômes.
- Muet est l'histoire qui remonte le niveau avant la fin : il n'y a pas d'horreur dans cette histoire, pas de fantastique. Il y a cet homme qui se confie à un sourd-muet, qui lui parle de sa vie, de sa femme, et ça suffit. La ligne est simple, le style rend bien les différents émotions du l'homme.

Bilan
J'ai été un peu déçu par ce recueil. Pour découvrir la littérature d'horreur et King, ça peut suffire, mais pour quelqu'un comme moi qui a presque tout lu, c'est un peu limite. Trop classique.
On est loin de l'efficacité un brin méchante de ces précedents recueils, surtout Dance macabre, Brume et Rêves et cauchemars que je conseille plutôt.

Samedi 12 janvier 2013 à 23:33

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Auteur
Stepen KING

Titre original Under the dome

Chez ALBIN MICHEL:
Nombre de pages 
630 + 565
Prix 22€ + 22€  
ISBN 978-2-226-22058-5
      + 978-2-226-22059-2

Première édition Février 2011
Traduction William Olivier DESMOND


Résumé
La petite ville de Chester's Mill se retrouve brutalement coupée du monde par une sorte de frontière invisible et pourtant inpénétrable. La première surprise passée, les habitants doivent s'organiser pour survivre, surtout quand les tentatives de l'armée pour percer ce qu'on appelle vite "le dôme"se révèlent vaines. Rapidement, les gens s'organisent en deux camps : ceux qui soutiennent James Rennie, politicien crapuleux, main de fer dans gant de velours, et les autres... qui s'organisent plus ou moins autour de Dale Barbara, vétéran de la guerre en Irak.

Mon avis
(Attention, possibilité de spoils !)
Dôme était annoncé comme le grand retour du King, certains estimant qu'il s'essoufflait depuis une bonne dizaine d'années. Mais pourtant, je n'ai pas été emballé par la lecture.
Certes, on retrouve un roman "chorale", où le maître de l'horreur multiplie les personnages (pas loin de 70) qui permettent de vivre l'action en la regardant sous différents points de vue. Mais l'histoire n'est pour moi pas à la hauteur.

Voyons ensemble ce qui m'a posé souci :
 - Déjà, je m'interroge sur l'utilité des deux premiers éléments du livre : la CARTE de la ville et la LISTE des personnages. Pour moi, il y a un problème à exposer ça : ça m'a donné une idée fausse de la ville et de sa population, et il a fallu raccrocher les wagons en cours de lecture. La CARTE présente l'agglomération, les principaux commerces évoqués, les bâtiments principaux ainsi que les demeures de quelques personnages. Cela donne l'impression d'une toute petite bourgade, à peine un village ou un hameau de campagne. Avec la liste de "tous les habitants (ou presque)" coincés dans le dôme, qui s'élève à 65 personnes, cette idée est confortée. Finalement, on arrive en cours de lecture à un nombre beaucoup plus importants (plus de 800 en tout cas, et j'ai dû mal lire, mais je crois qu'à certains autres moments, c'était plutôt 2000, ce qui parait plus probable). En plus, la forme typique de la ville plusieurs fois cité par King n'apparait pas sur le plan...

- Ensuite, le nom des deux personnages principaux, en tout cas leurs surnoms, fait un peu ridicule. Dale "Barbie" Barbara et James "Big Jim" Rennie. Je me demande ce qui a poussé KING à choisir ces noms. Peut-être voulait-il signifier que nous sommes tous des sortes de marionnettes devant des forces qui nous dépassent ? Cela n'excuse pas le choix. Pour le coup, ça fait un peu bataille sponsorisée par Mattel(tm).
Ce qui est dommage aussi, chez les personnages, c'est leur côté stéréotypé : les "méchants" sont forcément violents avec des penchants sadiques, les "gentils" refusent leur statut de héros, et les "faibles" sont tous des larves accros aux drogues. Dommage que tout ça ne soit pas plus fouillé.

- Troisième point : l'intrigue. Le coeur de l'histoire n'est pas formidable. Si elle démarre sur les chapeaux de roues, elle ralentit jusqu'à l'explosion finale. Je crois qu'à force de dire à KING qu'il était bon dans le décryptage des travers de ses concitoyens, il ne fait plus que ça, au point d'en oublier son récit. Alors certes, ce n'est pas inintéressant, mais ça manque furieusement de souffle. Et puis tout ça fait très formaté. Un peu comme si on suivait une saison d'une série de SF (Je pense à Falling Skies, par exemple, pour rester dans de la SF, même si j'aime plutôt bien la série en question). Le suspense se crée à partir de dialogues passés sous silence par le narrateur, et est très vite désamorcé pour repartir ailleurs. Du coup, on perd de vue la problématique du Dôme...

- Quatrième point : les incohérences, comme la forme du dôme qui suit le contours administratif de la ville (mais pourquoi ????) comme le dôme qui monte haut dans le ciel et s'enfonce profondément dans la terre au début, mais qui semble juste posé sur le sol à la fin, etc... des choses qui donc resteront sans réponses.

- Cinquième point, mais là, ce n'est pas la faute de l'auteur : Le Roman 2 comporte pas mal de coquilles ou fautes (j'en ai vu une bonne douzaine), et c'est vraiment pénible de trouver ça chez un éditeur renommé.



Ceci dit, ne me faites pas dire que ce bouquin est une bouse sans nom. C'est un divertissement, mais ça ne va pas au-delà.


Je parlais un peu plus haut de problématique du dôme. Pour moi, l'élément central de ce roman aurait dû être non pas l'homme (pour une fois dans l'oeuvre de king, ça aurait fait du bien) mais la nature. L'écologie.
D'ailleurs, les interactions entre le dôme et la nature sont très bien rendus, décris avec soin. Les scènes de l'incendie, des oiseaux, tout ça fonctionne à merveille en arrière plan. Et justement, j'attendais que cet arrière-plan ressurgisse au premier plan, Qu'il arrête de servir de décor. Qu'au lieu de la connerie humaine, on soit face à un désastre écologique que ni méchants, ni gentils, ni les autres ne puissent stopper. Mais King préfère aller jusqu'au bout de son habitude, et du coup, il ne crée plus vraiment la surprise...

 C'est toujours, les monstres, c'est les autres... alors que ça aurait pu être, les monstres, c'est nous tous...

EDIT : Et je m'autoplagie en reprenant ce que j'ai dit sur le forum de LA :
La mort de Rennie et le "pardon final", j'ai trouvé ça un peu lourdingue... ça fait un peu : c'est dans ce que nous avons de plus horrible que nous prouvons que nous sommes dignes d'intérêt... et ça, c'est grotesque...
 

Lundi 31 décembre 2012 à 17:18

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