Auteur Guillaume APOLLINAIRE
Chez J'AI LU :
Nombre de pages 127
Nombre de pages 127
Prix 3 €
EAN 9782290305959
Première édition 15 mai 2000
Résumé
« Je mets ma fortune et mon amour â vos pieds. Si je vous tenais dans mon lit vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même onze mille verges me châtient si je mens!»Première édition 15 mai 2000
Résumé
Le prince Vibescu de Bucarest a grand appétit et il paraît qu'à Paris, les femmes ont cuisse légère. Alors sus, à l'abordage ! Juste là de quoi éveiller notre prince qui entend s'ouvrir à de multiples horizons charnels et entreprend un voyage frénétique où toutes les combinaisons sont possibles. Mais attention : qui aime bien châtie bien.
Ce livre circulait sous le manteau au début du siècle et il fut même chuchoté que l'on y trouvait du « Sade accommodé à la sauce rabelaisienne »
Mon avis
(Deuxième fois que je rédige c'te gfhdkjgh d'article suite à une fausse manip', dire que j'avais fait un long texte, où j'avais choisi soigneusement chaque mot... arg......)
Donc.
Ahem.
Grande première pour moi : J'ai lu ce livre sur mon téléphone portable, pour essayer, en format e-book. En fait, en format PDF, pour être plus précis. J'ai trouvé un site qui publie des classiques passés dans le domaine public, et comme c'est gratuit, j'essaie pour voir ce que ça donne. Il y a quelques petites coquilles, mais rien de bien grave. Bon, je ne suis pas super fan, mon écran est de bonnes dimensions, mais lire sur un écran, c'est juste pas mon truc. Je préfère avoir des pages à tourner. C'est sûr que ça a un côté pratique, mais bon...
J'ai entendu parler de ce livre alors que j'étais au lycée, donc ça remonte à un sacré bout de temps.
Je m'en étais fait une idée assez fausse.
J'imaginais un recueil de poésie, à la fois coquine et marrante, un truc léger, sensuel et olé-olé.
Bon.
Ce n'est pas ça du tout.
Déjà, le livre est un roman. On trouve bien deux petits poèmes là-dedans, mais ça s'arrête là.
Pour le reste, autant le dire, ça n'a rien d'érotique. C'est juste pornographique, et s'il y a de l'humour (il parait qu'il y en a) à part à deux reprises, j'y ai été totalement imperméable. Et même là, ce n'est pas franchement drôle, juste un peu burlesque.
On suit donc les tribulations de ce prince (autoproclamé) qui de prime abord à l'air d'un mec sympa, bon vivant, couchant à gauche et à droite avec hommes et femmes lors de relations lorgnant vers le SM. Pour un peu, on l'envierait presque. Mais voilà, le prince n'est pas ce qu'il parait, les relations non plus, le SM devient franchement hard et les orgies auxquelles il se livre tombent soudain du côté plus-que-douteux de la chose.
Et du coup, on ouvre en grand le catalogue des perversions, louches pour la plupart (attention, loin de moi l'idée de critiquer vos fantasmes et autres galipettes au lit, mais y a des limites) :
- viols,
- scatophilie,
- zoophilie,
- nécrophilie (avec des morts pas forcément morts au début de l'acte, d'ailleurs),
- pédophilie, et je dois en louper un paquet dans le lot.
Le tout émaillé de tout un tas de meurtres dont le héros ne semble guère s'embarrasser et qui ne pèse pas plus sur sa conscience, finissant par en faire un être tout à fait répugnant.
Alors oui, à la fin, il est puni, mais à travers la sorte d'extase qu'il ressent, la punition n'en est plus une.
Franchement, je me demande ce qui a poussé APOLLINAIRE à écrire ce... truc... Déjà, ce n'est pas bien écrit. Et puis comparer ça à du SADE, vraiment... Il y a une certaine recherche chez SADE. APOLLINAIRE, c'est juste du cul bourrin. Je n'ai pas vu d'engagement, de condamnation de la part de l'auteur. On finit par en faire une overdose, sans y avoir rien trouvé que du cul pour du cul, souvent monstrueux sur la fin.
Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains (et sous tous les yeux) donc.
Je me demande ce que diraient les lectrices choquées par (je ne les ai pas lues) les nuances de Gray, qui doivent être bien prudes, à côté...