Auteur Mo HAYDER
Titre original Birdman
Chez Presse de la cité :
Nombre de pages 493
Prix 129F / 19,66€
ISBN 978-2-258-05168-1
Première édition Mai 2000
Traduction Thierry Arson
Résumé
Dans un terrain vague de la banlieue de Londres, une pelleteuse met au jour cinq cadavres de femmes atrocement mutilées.
Un seul lien unit tous ces corps tailladés puis recousus : un oiseau a été enfermé vivant à l'intérieur de chaque cage thoracique. C'est avec ces meurtres en série que l'inspecteur Jack Caffery inaugure son nouveau poste au Service régional des enquêtes sensibles. Entre l'hostilité de certains de ses collègues, sa vie conjugale étouffante et la tension grandissante entre lui et un voisin qu'il soupçonne d'être responsable de la disparition de son propre frère, Caffery est mis à rude épreuve.
Mais l'enquête dont il est chargé est de celle qui font oublier tout le reste. D'ailleurs, il le sait d'expérience : le cauchemar ne fait que commencer
Mon avis
Un seul lien unit tous ces corps tailladés puis recousus : un oiseau a été enfermé vivant à l'intérieur de chaque cage thoracique. C'est avec ces meurtres en série que l'inspecteur Jack Caffery inaugure son nouveau poste au Service régional des enquêtes sensibles. Entre l'hostilité de certains de ses collègues, sa vie conjugale étouffante et la tension grandissante entre lui et un voisin qu'il soupçonne d'être responsable de la disparition de son propre frère, Caffery est mis à rude épreuve.
Mais l'enquête dont il est chargé est de celle qui font oublier tout le reste. D'ailleurs, il le sait d'expérience : le cauchemar ne fait que commencer
Mon avis
Première rencontre avec Mo HAYDER, dont je n'avais jamais rien lu avant.
J'ai un peu de mal à avoir une opinion, car si c'est bien fait, d'un autre côté il n'y a rien de bien surprenant. Je ne me suis pas senti du tout transporté par l'histoire, et je me suis dépêché de le finir pour pouvoir passer à autre chose (un Holdstock).
Le style n'est pas mauvais, sans être particulièrement intéressant, c'est assez factuel, linéaire et j'ai avancé sans trop de surprise de rebondissement en rebondissement. On a encore le droit au bon vieux "j'entre dans la tête du tueur pour raconter ce que la police ne découvre pas par elle-même", ce qui présente assez peu d'intérêt, la vie privée de Jack fait un peu de remplissage, non pas que ça ne soit pas intéressant, mais comme c'est en parallèle, cela n'apporte pas grand-chose (c'est plutôt le centre d'un roman suivant).
Il y a assez peu de tensions dramatiques, ça se réveille un peu sur la fin et ce n'est pas très bien exploité.
Après le battage autour de Mo HAYDER, je m'attendais à quelque chose de poignant, et au final ça verse dans le sensationnel, dans l'horrible avec ces oiseaux , mais ça manque de quelque chose, d'une ambiance, de nerfs, je ne sais pas, des descriptions plus élaborés. Bien qu'on soit la plupart du temps avec le personnage principal (Jack) celui-ci n'est pas très présent, je n'ai pas eu l'impression de l'accompagner dans son enquête, mais d'être juste spectateur. HAYDER raconte son passé, et il fait ce qu'on attend de lui un peu comme un acteur qui n'a pas totalement compris son rôle : je n'ai pas senti sa peine, sa rage, la meurtrissure profonde qui l'empeche d'oublier. Sa folie, en gros.
Et puis il y a des petits détails que je n'ai pas trouvés réalistes.
Pour moi, Birdman est un livre qui se lit vite, une sorte de livre pour les vacances à la plage, et qu'on oublie une fois rentré à la maison. Pas désagréable, mais sûrement pas le polar du siècle.
J'ai un peu de mal à avoir une opinion, car si c'est bien fait, d'un autre côté il n'y a rien de bien surprenant. Je ne me suis pas senti du tout transporté par l'histoire, et je me suis dépêché de le finir pour pouvoir passer à autre chose (un Holdstock).
Le style n'est pas mauvais, sans être particulièrement intéressant, c'est assez factuel, linéaire et j'ai avancé sans trop de surprise de rebondissement en rebondissement. On a encore le droit au bon vieux "j'entre dans la tête du tueur pour raconter ce que la police ne découvre pas par elle-même", ce qui présente assez peu d'intérêt, la vie privée de Jack fait un peu de remplissage, non pas que ça ne soit pas intéressant, mais comme c'est en parallèle, cela n'apporte pas grand-chose (c'est plutôt le centre d'un roman suivant).
Il y a assez peu de tensions dramatiques, ça se réveille un peu sur la fin et ce n'est pas très bien exploité.
Après le battage autour de Mo HAYDER, je m'attendais à quelque chose de poignant, et au final ça verse dans le sensationnel, dans l'horrible avec ces oiseaux , mais ça manque de quelque chose, d'une ambiance, de nerfs, je ne sais pas, des descriptions plus élaborés. Bien qu'on soit la plupart du temps avec le personnage principal (Jack) celui-ci n'est pas très présent, je n'ai pas eu l'impression de l'accompagner dans son enquête, mais d'être juste spectateur. HAYDER raconte son passé, et il fait ce qu'on attend de lui un peu comme un acteur qui n'a pas totalement compris son rôle : je n'ai pas senti sa peine, sa rage, la meurtrissure profonde qui l'empeche d'oublier. Sa folie, en gros.
Et puis il y a des petits détails que je n'ai pas trouvés réalistes.
Pour moi, Birdman est un livre qui se lit vite, une sorte de livre pour les vacances à la plage, et qu'on oublie une fois rentré à la maison. Pas désagréable, mais sûrement pas le polar du siècle.