Entre-les-pages

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Auteur
Joseph DELANEY
Titre original The spook's curse

Chez BAYARD Jeunesse:
Nombre de pages 361
Prix 11,90€ (il semblerait que le prix soit monté à 13,50€ depuis mon édition)
ISBN 978-2-7470-1722-2
      

Première édition Juin 2006
Traduction Marie-Hélène Delval



Résumé
L'Épouvanteur et son apprenti, Thormas Ward, se sont rendus à Priestown pour y achever un travail. Dans les profondeurs des catacombes de la cathédrale est tapie une créature que l'Épouvanteur n'a jamais réussi à vaincre. On l'appelle le Fléau. Tandis que Thomas et M. Gregory se préparent à mener la bataille de leur vie, il devient évident que le Fléau n'est pas leur seul ennemi. L'inquisiteur est arrivé à Priestown. Il arpente le pays à la recherche de tous ceux qui ont affaire aux forces de l'obscur ! Thomas et son maître survivront-ils à l'horreur qui s'annonce ?

Mon avis
Retour chez l'épouvanteur. Les quelques premières pages, j'ai trouvé que ça commençait un peu laborieusement, et puis ensuite on retrouve l'ambiance sombre du premier tome, et Joseph DELANEY ne se moque pas du monde. Ce n'est ps parce que la saga est estampillé "jeunesse" qu'il prend ses lecteurs pour des idiots. Passé ce premier chapitre, sa plume retrouve sa fluidité. Il nous entraîne de péripéties en péripéties de façon très sympathique, n'hésite pas à dresser toute une série d'embûches et à plonger son jeune héros dans des situations compliquées.

Comme pour le premier opus, les relations entre les personnages sont très soignées, notamment entre le maître John Gregory, l'apprenti Thomas Ward sans oublier bien sûr la jeune Alice Deane. C'est d'autant moins évident qu'à part le jeune héros que nous connaissons finalement assez bien, puisque c'est lui qui raconte, les deux autres possèdent une grande part d'ombres, et DELANEY louvoie habillement en révélant juste ce qu'il faut.
Une écriture sympathique (je me suis aperçu au-début du livre que j'avais repris intuitivement le rythme de Thierry Wermuth, le lecteur du premier en version livre-audio, c'était marrant, ça m'a presque donné envie qu'il me raconte toute la série !), un scénario malin, que demander de mieux ?
On plonge le nez dedans et c'est méchamment addictif, difficile de lâcher tant qu'on n'est pas arrivé au mot fin !

Samedi 2 mars 2013 à 11:47

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Auteur
Joseph DELANEY
Titre original The spook's apprentice

Chez BAYARD Jeunesse:
Nombre de pages 275
Prix 11,90€ (il semblerait que le prix soit monté à 13,50€ depuis mon édition)
ISBN 978-2-7470-1710-7
      

Première édition 10 Mars 2005
Traduction Marie-Hélène Delval



Résumé
Septième fils d'un septième fils, Tom perçoit les ombres de ceux qui ont peuplé la terre et ressent la présence des êtres maléfiques. A treize ans, il doit quitter la ferme pour devenir l'apprenti de l'épouvanteur, chasseur de démons et sorcières. Commence alors pour lui une nouvelle vie, difficile. N'écoutant que son bon coeur, il va permettre la libération d'une sorcière particulièrement cruelle que son maître a enfermée dans un puits. Il aura alors à l'affronter à plusieurs reprises avant de la voir disparaître à tout jamais

Pour changer
Techniquement, ce livre, je ne l'ai pas lu.
Techniquement, je l'ai écouté. J'ai trouvé un version CD pas cher (4,50€) et je me suis dit que c'était l'occasion d'essayer enfin un livre-audio.
Alors, je me doute qu'il y a livre-audio et livre-audio, et que les qualités du lecteur y sont pour beaucoup, mais autant le dire : le casting était très bon, donc ça a été un vrai plaisir.
Voici donc quelques indications supplémentaires :

        Lecteur Thierry Wermuth

        Nombre de CD 5
        Prix 24,99€
        EAN 
9782747024112 

        Edition 12 Juillet 2007

Mon avis
J'ai beaucoup aimé le développement de l'histoire, qui démarre assez lentement pour bien nous laisser le temps de nous imprégner de ce monde étranges peuplés de gobelins, de sorcières et d'autres créatures effrayantes, avant de finir en apothéose ainsi que la mythologie propre au récit.
J'ai beaucoup aprécié aussi les rapports entre les personnages, leurs frictions comme la tendresse de leurs relations, leurs doutes, leurs forces. Tout cela est bien équilibré.

Pour autant, il m'est difficile d'avoir un avis tranché sur le récit, peut-être du fait que je ne l'ai pas lu moi-même. C'est plus difficile de s'imprégner du rythme du récit, car le lecteur impose le sien. Même si c'est très bien lu (et ça l'est !) impossible de revenir en arrière, de savourer une phrase en particulier ou de chercher la petite bête. L'écriture a l'air très sympa, l'ambiance bien lourde, mais trop d'intermédiaires se glissent entre l'auteur et le destinataire. Est-ce le talent de l'auteur, de la traductrice, du lecteur ?
C'est en partie pour cela (et parce que j'ai bien aimé ce premier tome) que j'ai décidé d'aller un peu plus loin et de lire les tomes suivants. Afin de supprimer un intermédiaire, et de pouvoir un peu mieux m'imprégner du récit. Ok, je pourrais aussi le lire en VO, mais je ne m'en sens pas le courage. Cela fait trop longtemps que je n'ai pas lu un long texte en VO et j'ai peur de me décourager.

Ceci dit, découvrir un récit en livre-audio a été une très bonne expérience aussi, et je récidiverai peut-être (à condition de trouver à bas prix ou en prêt, car 25€ c'est trop pour moi.

Jeudi 28 février 2013 à 19:08

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Auteur
Haruki MURAKAMI
Titre original 1Q84


Chez BELFOND :
Nombre de pages 
environ 1500
Prix 70,50€
ISBN 978-2-7144-5408-9
      

Première édition Novembre 2012
Traduction Hélène Morita
 


Résumé
C’est l’histoire de deux mondes, celui réel de 1984 et un monde parallèle tout aussi vivant, énigmatique et en décalage subtil, celui de 1Q84, où deux lunes brillent dans le ciel. Deux mondes imbriqués dans lesquels évoluent Aomamé et Tengo, la trentaine tous deux, qui ont fréquenté la même école lorsqu’ils avaient dix ans, et unis par un pacte secret. En 1984, chacun mène sa vie. Les deux jeunes gens sont destinés à se retrouver mais où ? Quand ? En 1984 ? Dans 1Q84 ?

Mon avis
Parait qu'il faut dire 1-Q-84. En japonais, 1984 et 1-Q-84, ça se dit pareil. Moi, je préfère lire "mille q cent quatre-vingt-quatre". C'est plus fluide. Et puis ça ressemble plus à ce que c'est : une date dans un monde hypothétique.
Je ne sais trop pourquoi ce titre a suscité un tel engouement. Son titre enigmatique ? Le résumé sibyllin de quatrième de couverture ? Moi aussi, je me suis laissé piéger. Et je ne suis pas déçu.

Je ne connaissais pas MURAKAMI avant. La rencontre a été une révélation. Un style pur et simple d'où se dégage à la fois tendresse et poésie, même dans les moment les plus violents, les plus passionnés, les plus tristes.
Il y a beaucoup de lenteurs, beaucoup de répétitions (un peu trop dans le troisième livre, peut-être ?) mais tout reste magnifiquement raconté, on ne s'ennuie jamais grâce au charme de la plume de l'auteur. Il a une facilité, une grâce à nous faire pénétrer le coeur de ses protagonistes, à nous faire partager leurs doutes, leurs émotions, leurs histoires.

1Q84 est un monde vaste. Un monde immense. Il ne faut pas s'attendre forcément à avoir toutes les réponses, et pour certaines autres, elles se méritent, il faut prendre le temps de repenser à ce qu'on a déjà lu. Cela peut frustrer. Mais comment faire pour raconter non pas seulement une histoire, mais deux mondes ? Les décrire dans leur totalité aurait tenu de la gageure. C'est aussi à nous de confronter nos propres envies, notre propre mythologie intérieure au récit.
Et il y a tellement de thèmes soulevés ! qu'on pourrait y passer des jours : l'amour, l'amitié, le désir, la religion, la foi, l'écriture, l'imagination, la violence, la vengeance, la peur, le courage, la mort...

Pour lire ce roman, il faut savoir être patient, les choses évoluent lentement. Il faut garder l'esprit ouvert.
Et alors, 1Q84 révèlera toute sa profondeur et sa magie.

Dimanche 3 février 2013 à 13:04

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Auteur Milena RATHGER


Chez NERGÄL :
Nombre de pages 
118
Prix 10€  
ISBN 979-10-90772-08-3
Première édition 2012






Pour commencer
Tout d'abord un GRAND MERCI à Tsuki grâce à qui j'ai eu ce livre ! En effet, c'est en participant au concours qu'elle a organisé pour les cinq ans de son blog que j'ai gagné L'Aigle du Caucase !
Ensuite MERCI aussi aux Editions Nergäl pour m'avoir offert le livre.
Et enfin Merci à l'auteur, Milena RATHGER, qui a eu la gentillesse de me le dédicacer !

Résumé
Arya McPherson est une chasseuse particulièrement habile et une combattante aguerrie. Mais surtout, c’est une jeune femme solitaire qui cache un lourd secret.

Quand l’agent Jack Parker lui demande de lui prêter main forte sur une affaire délicate, elle est loin d’en imaginer les conséquences pour elle. Cependant, l’arrivée non désirée de Raegan, un autre chasseur aussi charmant qu’irritant, pourrait pourtant changer la donne.

Mon avis
Et bien, pas facile de donner mon avis sur ce livre.
Pour être tout à fait honnête, je n'arrive pas à considérer ce livre comme étant un roman. Il a la rapidité et l'efficacité d'une nouvelle, plutôt, non que ce soit forcément un mal, mais c'est un peu frustrant, d'autant qu'il y aurait eu matière à faire sans trop de mal un 200 pages (voire 300), sans pour autant que cela soit ennuyeux.
Pour être franc, je trouve que ça manque de détails, de descriptions, notamment dans les décors. Cela enlève une bonne part de l'atmosphère du récit, ça le coupe un peu lui-même de sa propre mythologie et c'est dommage. Et puisque le récit est raconté à la première personne (une surprise ! je ne suis plus habitué ! ) s'attarder sur les détails aurait été une bonne façon d'en raconter un peu plus sur le personnage de l'intérieur.
J'ai relevé aussi quelques incohérences, mais bon, ce n'est pas trop grave.
Il y a des passages assez sympathiques pourtant, qui revêtent presque une mise en scène cinématographique.Quelque part entre le polar et l'horreur, et le rythme soutenu de l'histoire fait qu'on a envie de tourner la page.

Pour convaincre totalement, il faudrait vraiment s'attacher aux détails. Elaborer une atmosphère, des fausses pistes, etc... Un peu comme dans les séries TV, comme X-Files ou Supernatural. A faire trop de mystères sur les personnages, on parasite un peu l'intrigue...

Pour le second tome ?

Un détail : la couverture (que je trouve très sympa, pour une fois, et je suis allé voir le site de l'illustratrice, elle fait et ce n'est pas coutume, des photos montages plutôt réussis !) peu induire en erreur, ce n'est pas du médiéval fantastique. Mais elle prend sa signification en lisant ^^

Dimanche 20 janvier 2013 à 11:36

http://www.livraddict.com/covers/11/11563/couv67552695.jpg

Auteur
Stepen KING

Titre original Just after sunset

Chez ALBIN MICHEL:
Nombre de pages 
416
Prix 22€
ISBN 978-2-226-19596-8
      

Première édition Mars 2010
Traduction William Olivier DESMOND

 

Résumé
Recueil de nouvelles comprenant les titres :
- Willa
- La fille pain d'épice       
- Le rêve de Harvey
- Aire de repos
- Vélo d'appart
- Laissés-pour-compte  
- Fête de diplôme
- N.  
- Le chat d'enfer 
- Le New York Times à un prix spécial        
- Muet
- Ayana                       
- Un très petit coin 

Mon avis
Il y a du bon et du moins bon dans ce recueil du "maître" de l'horreur made in USA.

Commençons par ce qui ne le concerne pas (directement) :
- la couverture. OMG. Mais quelle horreur cette couverture ! Je ne sais pas ce qui passe par la tête de Albin Michel, mais une couverture aussi moche, ça ne devrait même pas exister. Non, mais, c'est pas vendeur ! J'espère pour eux qu'ils ne l'ont pas payé cher, ça fait vite, KING nous sort encore un bouquin, nos illustrateurs sont en vacances, on n'a plus de fric pour payer des droit, alors on met le nom, le titre, en gros pour que ça remplisse tout l'espace, un dégradé crépusculaire pour coller au thème, et un moche effet photoshop hyper cheap pour faire croire qu'on a bossé sérieusement.

- la traduction du titre : Just after sunset, ce qui signifie juste après le coucher du soleil. Et ça devient juste avant le crépuscule ? Pourquoi on passe avant ? aucune idée. En plus, en français, crépuscule désigne aussi bien le matin que le soir. Bref, c'est un détail. Revenons au corps du livre.


Je disais donc qu'il y avait du bon et du moins bon :
- Premier écueil : l'introduction. Elle est très dispensable, cette intro, l'histoire de la carte bleue je l'avais déjà lue ailleurs, et (mauvais signe) donne la fâcheuse impression que l'auteur radote.
- Ensuite, le souci vient du classissime des histoires. Pas de véritable surprise donc de ce côté-là, c'est plus des variations sur des thèmes déjà courus, comme le rêve d'Harvey qui n'apporte rien de neuf. Quant à la fille pain d'épice, on croirait une nouvelle de la femme de King, mal équilibrée, et le virage au milieu m'a déçu. Fête de diplôme, sans grand intérêt. Et chat d'enfer tellement classique que c'en est ennuyeux.

Je veux dire par classique, que c'est le type d'histoire qu'on pouvait lire déjà dans les années 60, et si c'est tout à fait le genre de truc qu'on pardonne à un débutant, comme une sorte de passage obligé, on attend mieux d'un auteur célèbrissime.

Pourtant, il y a des choses sympathiques, des histoires qui se laissent bien lire :
- Ma préférée est peut-être la première, Willa, qui peut dérouter un peu au début (on a du mal à raccrocher les wagons, ah ah) mais qui baigne dans une atmosphère paisible de douce mélancolie.
- Vélo d'appart est aussi assez originale, mais si le thème de la peinture est vue et revue chez King (Duma key, Rose Madder, et peut-être aussi Histoire de Lisey ? je ne suis plus sûr pour le dernier), on entre facilement dans l'histoire, et c'est plutôt marrant.
- Laissés-pour-compte est aussi une très belle histoire. King écrit sur le 11/09 et j'ai beaucoup aimé le récit de ces objets qui sont comme des fantômes.
- Muet est l'histoire qui remonte le niveau avant la fin : il n'y a pas d'horreur dans cette histoire, pas de fantastique. Il y a cet homme qui se confie à un sourd-muet, qui lui parle de sa vie, de sa femme, et ça suffit. La ligne est simple, le style rend bien les différents émotions du l'homme.

Bilan
J'ai été un peu déçu par ce recueil. Pour découvrir la littérature d'horreur et King, ça peut suffire, mais pour quelqu'un comme moi qui a presque tout lu, c'est un peu limite. Trop classique.
On est loin de l'efficacité un brin méchante de ces précedents recueils, surtout Dance macabre, Brume et Rêves et cauchemars que je conseille plutôt.

Samedi 12 janvier 2013 à 23:33

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