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Réalisateur J.C. CHANDOR

Avec Robert REDFORD

Durée 106 minutes

Format 1,85

Sortie 11 décembre 2013




Résumé
Au cours d'un voyage en solitaire à travers l'Océan Indien, un homme découvre à son réveil que la coque de son voilier de 12 mètres a été percée lors d'une collision avec un container flottant à la dérive.
Privé de sa radio et de son matériel de navigation, l'homme se laisse prendre dans une violente tempête. Malgré ses réparations, son génie marin et une force physique défiant les années, il y survit de justesse.
Avec un simple sextant et quelques cartes marines pour établir sa position, il doit s'en remettre aux courants pour espérer se rapprocher d'une voie de navigation et héler un navire de passage. Mais le soleil implacable, la menace des requins et l'épuisement de ses maigres réserves forcent ce marin forcené à regarder la mort en face.

Mon avis
On se demande un peu ce qui a pris à REDFORD de contribuer à ce traquenard.

Soyons honnête, si le "vieux beau" porte le film sur ses épaules, il donne cependant d'être bien seul à la barre.
La réalisation navigue du juste correct au franchement hasardeux, avec des plans non signifiants qui ont survécu à un montage mollasson, plans qui ne sont même pas beaux visuellement et n'apportent strictement rien. La plus belle image du film reste l'affiche : pas la peine d'entrer dans la salle, restez donc dehors à la regarder et faites demi-tour.
La musique est quasi inexistante - en tout cas elle se fait parfaitement oublier - ce qui n'est pas un mal.

En fait, si c'était tout, le film pourrait survivre à tout ça. mais voilà, il n'y a rien pour relever. Le synopsis est mensonger : ce n'est pas le combat d'un homme face à la nature qu'on nous montre. Avec l'introduction, puis les diverses réactions de l'homme pendant la première demie heure, on se rend compte que REDFORD ne se bat pas pour survivre, parce qu'il a ça dans le sang, que c'est un battant enragé. Non, il survit par une sorte d'automatisme, de réflexe de survie. On est toujours avec lui, mais jamais on n'est habité par son désespoir, on n'a pas peur pour lui. A vrai dire, on frôle l'indifférence.
Dans cette optique de minimalisme, il n'y a bien sûr aucune mise en abîme (ce qui n'est pas forcément un mal, mais qui là aurait pu palier un peu à certaines faiblesses) aucune introspection, juste des micros actions faites avec lenteur, minutie, les unes après les autres, sans que de sentiment d'urgence ne se mettent en place.

Un ratage sur toute la ligne, donc, ce qui n'en fait pas pour autant un mauvais film, juste un film banal où ni l'homme, ni la mer n'en sortiront grandis.

Jeudi 19 décembre 2013 à 12:26

Les Blablas

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