Auteur Neil GAIMAN
Titre original Anansi Boys
Chez Au diable vauvert :
Nombre de pages 490
Prix 18€
EAN 9782846261067
Première édition Mai 2006
Traduction Michel Pagel
Résumé
Comptable londonien sans envergure et sans histoires, Gros Charlie Nancy ne se distingue de la majorité de ses concitoyens que par une timidité maladive et une peur du ridicule qui confine à la paranoïa. Ah ! et accessoirement, il est le fils du dieu Anansi.
Le problème, c'est qu'il n'a pas hérité des pouvoirs paternels, il n'est pas doté d'un charme irrésistible, d'un bagout insolent, d'un mépris éhonté pour toute considération morale...
Gros Charlie a dû se contenter du sens des responsabilités et d'un goût pathologique pour le conformisme. Et quand son père va avoir le mauvais goût de passer l'arme à gauche, le quotidien tranquille de Gros Charlie va s'en trouver quelque peu... bouleversé.
Mon avis
Ah !!! il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu un GAIMAN ! (C'te bonne blague)
Enfin, j'en suis au stade où j'ai épuisé les possibilité de ma bibliothèque, à part côté BD, mais Sandman ne me tente pas du tout... moi et les comics US...
Dans ce livre, GAIMAN y jette absolument tous les ingrédients de ses autres livres, pour notre plus grand plaisir, car le gaillard sait malgré tout toujours surprendre.
On retrouve donc la figure légendaire du héros selon GAIMAN, c'est-à-dire un looser né, le genre de type qu'on ne prendrait pas en stop un jour de pluie, et qu'on pourrait oublier sans aucun mal cinq minutes après y être présenté. Un pur anti-héros qui a pourtant une porte de sortie assez classieuse, car le type en question a un DESTIN. Et là, ça commence à faire envie, et on le jalouserait presque (pourquoi presque ?).
Pour sa construction, son univers, ce livre fait plutôt penser à American Gods, avec des dieux antiques, ici même primitifs, qui ont survécu à travers les âges et se jouent des humains pour régler leurs comptes. Mais là, rapidement, Gros Charlie va devoir abandonner sa position de spectateur pour devenir acteur s'il veut se tirer plus vif que mort de la série de désastres qui pointent leurs nez.
Difficile de parler du récit sans dévoiler un peu plus l'intrigue, ce qui serait sacrilège, donc je m'abstiendrai.
Pour le style, c'est toujours du GAIMAN (mais comme fait ce type pour être aussi cool dans sa façon de raconter ?) ça se lit facilement, comme si un bon pote nous racontait une histoire, et j'aime cette façon de raconter les choses, on a envie de combler les blancs, de remplir les décors avec nos propres images, et l'histoire devient à force aussi un peu la nôtre. Et puis GAIMAN s'y entend aussi pour écrire des dialogues drôles, décalés, et placer les personnages dans des situations ridicules, trouver des rebondissements grotesques, comme autant de clins d'oeil au lecteur.
Mon préféré restera peut-être Neverwhere, mais il ne faut pas bouder son plaisir ; et Anansi Boys est plein de trouvailles, d'humour grinçant et de magie.
Le problème, c'est qu'il n'a pas hérité des pouvoirs paternels, il n'est pas doté d'un charme irrésistible, d'un bagout insolent, d'un mépris éhonté pour toute considération morale...
Gros Charlie a dû se contenter du sens des responsabilités et d'un goût pathologique pour le conformisme. Et quand son père va avoir le mauvais goût de passer l'arme à gauche, le quotidien tranquille de Gros Charlie va s'en trouver quelque peu... bouleversé.
Mon avis
Ah !!! il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu un GAIMAN ! (C'te bonne blague)
Enfin, j'en suis au stade où j'ai épuisé les possibilité de ma bibliothèque, à part côté BD, mais Sandman ne me tente pas du tout... moi et les comics US...
Dans ce livre, GAIMAN y jette absolument tous les ingrédients de ses autres livres, pour notre plus grand plaisir, car le gaillard sait malgré tout toujours surprendre.
On retrouve donc la figure légendaire du héros selon GAIMAN, c'est-à-dire un looser né, le genre de type qu'on ne prendrait pas en stop un jour de pluie, et qu'on pourrait oublier sans aucun mal cinq minutes après y être présenté. Un pur anti-héros qui a pourtant une porte de sortie assez classieuse, car le type en question a un DESTIN. Et là, ça commence à faire envie, et on le jalouserait presque (pourquoi presque ?).
Pour sa construction, son univers, ce livre fait plutôt penser à American Gods, avec des dieux antiques, ici même primitifs, qui ont survécu à travers les âges et se jouent des humains pour régler leurs comptes. Mais là, rapidement, Gros Charlie va devoir abandonner sa position de spectateur pour devenir acteur s'il veut se tirer plus vif que mort de la série de désastres qui pointent leurs nez.
Difficile de parler du récit sans dévoiler un peu plus l'intrigue, ce qui serait sacrilège, donc je m'abstiendrai.
Pour le style, c'est toujours du GAIMAN (mais comme fait ce type pour être aussi cool dans sa façon de raconter ?) ça se lit facilement, comme si un bon pote nous racontait une histoire, et j'aime cette façon de raconter les choses, on a envie de combler les blancs, de remplir les décors avec nos propres images, et l'histoire devient à force aussi un peu la nôtre. Et puis GAIMAN s'y entend aussi pour écrire des dialogues drôles, décalés, et placer les personnages dans des situations ridicules, trouver des rebondissements grotesques, comme autant de clins d'oeil au lecteur.
Mon préféré restera peut-être Neverwhere, mais il ne faut pas bouder son plaisir ; et Anansi Boys est plein de trouvailles, d'humour grinçant et de magie.
Bref, Anansi Boys est super léger à lire, je me suis poilée du début à la fin. Le pire, c'est qu'il y a une tonne de recherche derrière mine de rien, niveau dieux et tout. Cet auteur m'impressionnera toujours autant.
Tu as essayé "De bons présages" ? Parce que le combo Gaiman/Pratchett est juste énorme :)