Entre-les-pages

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Réalisateur Ben STILLER

Avec Ben STILLER, Kristen WIIG, Sean PENN

Durée 114 minutes

Format 2,35

Sortie 1er janvier 2014




Résumé
Walter Mitty est un homme ordinaire, enfermé dans son quotidien, qui n’ose s’évader qu’à travers des rêves à la fois drôles et extravagants.
Mais confronté à une difficulté dans sa vie professionnelle, Walter doit trouver le courage de passer à l'action dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple incroyable, pour vivre une aventure bien plus riche que tout ce qu'il aurait pu imaginer jusqu’ici. Et qui devrait changer sa vie à jamais.

Mon avis
Je suis allé voir ce film en me disant que j'allais passer un bon petit moment.
Je me suis trompé.
J'ai passé un excellent moment.
Ben STILLER réalise un film drôle, touchant, tendre et son personnage est à l'avenant. Je me retrouve un peu dans ce personnage rêveur.
Et puis il filme dans de biens jolis décors, et ses personnages secondaires sont bien typés, un peu caricaturaux mais sans forcer le trait, il en prend soin aussi.
En plus, il y a des idées à la mise en scène que je trouve récréatives, tout pour plaire !
Forcément, ce n'est pas LA comédie de l'année, mais il n'en a pas la prétention.
Vraiment, ce film est une petite bouffée d'oxygène, à consommer sans modération !

Vendredi 3 janvier 2014 à 20:42

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Réalisateur J.C. CHANDOR

Avec Robert REDFORD

Durée 106 minutes

Format 1,85

Sortie 11 décembre 2013




Résumé
Au cours d'un voyage en solitaire à travers l'Océan Indien, un homme découvre à son réveil que la coque de son voilier de 12 mètres a été percée lors d'une collision avec un container flottant à la dérive.
Privé de sa radio et de son matériel de navigation, l'homme se laisse prendre dans une violente tempête. Malgré ses réparations, son génie marin et une force physique défiant les années, il y survit de justesse.
Avec un simple sextant et quelques cartes marines pour établir sa position, il doit s'en remettre aux courants pour espérer se rapprocher d'une voie de navigation et héler un navire de passage. Mais le soleil implacable, la menace des requins et l'épuisement de ses maigres réserves forcent ce marin forcené à regarder la mort en face.

Mon avis
On se demande un peu ce qui a pris à REDFORD de contribuer à ce traquenard.

Soyons honnête, si le "vieux beau" porte le film sur ses épaules, il donne cependant d'être bien seul à la barre.
La réalisation navigue du juste correct au franchement hasardeux, avec des plans non signifiants qui ont survécu à un montage mollasson, plans qui ne sont même pas beaux visuellement et n'apportent strictement rien. La plus belle image du film reste l'affiche : pas la peine d'entrer dans la salle, restez donc dehors à la regarder et faites demi-tour.
La musique est quasi inexistante - en tout cas elle se fait parfaitement oublier - ce qui n'est pas un mal.

En fait, si c'était tout, le film pourrait survivre à tout ça. mais voilà, il n'y a rien pour relever. Le synopsis est mensonger : ce n'est pas le combat d'un homme face à la nature qu'on nous montre. Avec l'introduction, puis les diverses réactions de l'homme pendant la première demie heure, on se rend compte que REDFORD ne se bat pas pour survivre, parce qu'il a ça dans le sang, que c'est un battant enragé. Non, il survit par une sorte d'automatisme, de réflexe de survie. On est toujours avec lui, mais jamais on n'est habité par son désespoir, on n'a pas peur pour lui. A vrai dire, on frôle l'indifférence.
Dans cette optique de minimalisme, il n'y a bien sûr aucune mise en abîme (ce qui n'est pas forcément un mal, mais qui là aurait pu palier un peu à certaines faiblesses) aucune introspection, juste des micros actions faites avec lenteur, minutie, les unes après les autres, sans que de sentiment d'urgence ne se mettent en place.

Un ratage sur toute la ligne, donc, ce qui n'en fait pas pour autant un mauvais film, juste un film banal où ni l'homme, ni la mer n'en sortiront grandis.

Jeudi 19 décembre 2013 à 12:26

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Réalisateur Joon-Ho BONG

Avec Chris EVANS, Kang-Ho SONG, Jamie BELL, John HURT, Tilda Swinton, Ed HARRIS

Durée 128 minutes

Format 1,85

Sortie 30 octobre 2013 interdit aux - 12 ans



Résumé
2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme futuriste de métal fendant la glace, s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une poignée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter. Car l’être humain ne changera jamais…

Mon avis
Avec un pitch de base assez simplet en apparence - le soulèvement des opprimés contre l'élite dirigeante - moult fois déjà croisé, on pourrait s'attendre à trouver dans ce film un air de déjà-vu.
D'ailleurs, on a tout à craindre en regardant les quelques images du FA. Les méchants nantis en tête de train, les gentils esclaves en queue de train, c'est très caricatural, et le début du film ne fait que confirmer cet état des choses.
Et puis, au moment où la course vers la locomotive commence, le vernis du récit s'écaille et laisse apparaître la crasse et la noirceur sous-jacente du film, Ce sont d'abord des détails, mais qui ne font que confirmer une chose : ce film n'est pas qu'un récit de révolte. C'est une parabole sur l'humanité, sur la part obscure du coeur des humains.

Alors forcément, ce n'est pas un film bisounours. La violence est omniprésente, physique, psychologique, cachée ou visuelle. L'interdiction au moins de 12 ans est un minimum, parce qu'on baigne dedans pendant les 128 minutes que dure le film. Et pourtant, pas d'overdose, parce que c'est intelligent, tellement, tellement plus fin, ça en raconte tellement plus sur nous, que ces films de gros bras qui flinguent à tout va (The expendables, par exemple, et d'autres films assez dispensables...) Il n'y a pas de concessions, pas d'état d'âme, le réalisateur de The Host ne cherche pas à épargner son spectateur (ni à le choquer non plus, comme je l'ai dit, c'est suffisamment intelligent pour éviter ce genre de vulgarité)

Et puis le casting quoi ! Chris EVANS qui salit son costard de justicier, Jamie BELL bien loin de la danse, Tilda Swinton toujours au top dans un rôle génial. Sans oublier le travail de dingue sur les costumes et les décors. Des décors hallucinants, criant de vérité, à cheval sur un steampunk un brin rétro et un cyberpunk hyperfuturiste. Un équilibre précaire qui fonctionne pourtant parfaitement. Et si ça fonctionne si bien, c'est que Joon-Ho BONG filme le train comme un personnage à part entière, évitant le plus souvent d'en sortir, sauf pour quelques plans grand spectacle, préférant se focaliser sur l'histoire en interne, comme tout bon huis-clos qui se respecte.

Un film brillant (adapté d'une BD) à la réalisation soignée, donc, à ne pourtant pas mettre sous tous les yeux.



Mardi 12 novembre 2013 à 15:39

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Réalisateur Hiroyuki OKIURA
Distributeur Les films du préau


Durée 120 minutes

Format 1,85

Sortie 25 septembre 2013




Résumé
Momo, une fillette de onze ans, quitte Tokyo pour s'installer avec sa mère sur une petite île où le temps semble s'être arêté. Elle n'est pas particulièrement heureuse d'être là d'autant qu'elle est très préoccupée par une lettre inachevée laissée par son père. Un jour qu'elle fouille le grenier, elle trouve un vieux livre et sa vie va se trouver bouleversée par l'apparition de .

Mon avis
Un second film plus personnel du réalisateur, connu pour le fameux Jin-Roh, la brigade des loups, et très différent du monde urbain futuriste et violent décrit dans son premier film. Lettre à Momo, de par son ton, ses personnages, ses décors, ses thèmes m'a tout de suite évoqué quatre autres grands "classiques" de l'animation japonaise :
Mon voisin Totoro, Les enfants loups Ame et Yuki, La colline aux coquelicots et La forêt de Miyori.
Rien de plus naturel donc que Lettre à Momo ait reçu plusieurs distinctions lors de divers festivals.

Le film est un mélange de poésie, de tendresse, d'humour qui viennent décrire la vie pourtant pas franchement rose de la pauvre Momo, arrachée à ses racines et qui peine à trouver sa place.
Les décors sont superbes, les personnages très simples dans leur chara-design, ce qui permet au réalisateur plus de simplicité dans la gestuelle des personnages. Car pour l'essentiel, c'est uniquement de l'animation traditionnelle, dessinée à la main puis scannée avant la mise en couleurs, et encore une fois les Japonais prouvent qu'ils sont les maîtres incontestés en la matière (et heureusement qu'ils sont là, l'animation 3D façon dreamworks et pixar me saoule un peu, pour excellentes que soient les histoires).

Même refrain, le film souffre de sa distribution, prouvant encore une fois la méconnaissance et la frilosité des programmateurs de salles de cinéma qui préfèrent abreuver semaine après semaine le jeune public de formatages hollywoodiens. Donc, si ce film passe près de chez vous, n'hésitez pas, vous découvrirez un Japon rural, une Momo touchante, une maman fragile et trois Yokai affamés un poil givrés.
Et ça vous fera du bien.

Dimanche 3 novembre 2013 à 23:17

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Réalisateur Alfonso CUARON
Distributeur Warner Bros

Avec Sandra BULLOCK, George CLOONEY

Durée 91 minutes

Format 2,35, 3Drelief

Sortie 23 octobre 2013



Résumé
Une chercheuse et un astronaute chevronné tentent de survivre alors que leur navette a été détruite et les laisse sans ressources et sans aide au sol.

Mon avis
La claque.
Pas d'autres mots.
Je sors de Metallica through the never après une journée de boulot, et tiens, une avant-première...
Le lundi, c'est moins cher, j'en profite, pas entièrement convaincu par les images que j'ai vues en FA (la bande annonce, mais le terme technique est film annonce) parce que la caméra a l'air de bouger en tous sens, ça a l'air fatiguant, l'histoire tient sur un timbre poste.

Le film commence. Le titre apparait, la musique monte et meurt aussi vite, je me prends une première baffe et je comprends juste avec ça que le FA ment un peu. Le film sera dépouillé, pur et dur. Et puis le premier plan commence... et n'en finit pas. La caméra flotte dans l'espace autour des astronautes, de la navette, de CLOONEY qui fait le clown, on est perdu mais en sécurité car on EST la caméra. Et soudain, tout part en vrille, surtout BULLOCK, et c'est le début d'une sorte de survival, avec toujours cette caméra qui n'en finit pas de filmer l'espace, les deux humains perdus dans l'immensité de l'espace, la planète Terre à en donner le vertige.
S'ensuit une aventure spatiale magnifique, magique, envoûtant, hallucinante, et pourtant d'une simplicité effrayante. Par ça, Gravity me fait fortement penser à Oblivion, sorti un peu plus tôt cette année. On touche là, à force d'enlever le superflu, une sorte d'épure, tout en conservant une très grande richesse, recherche esthétique, le même souci de filmer le décor, lui donnant vie en dépit de sa stérilité.

Et puis cette musique. La musique en elle-même est une expérience à part entière. Il n'est même plus question de beauté ou de laideur (je suis sûr que certains détesteront) mais elle vous prend aux tripes, elle participe entièrement à la montée en tension, à l'appel du vide.

Gravity est un film superbe, à vivre plus qu'à regarder, parce que je ne crois pas que ce film tolère qu'on soit juste un bête spectateur passif.
Foncez-le voir, moi ça fait une semaine, et je ne m'en suis toujours pas remis.

Lundi 21 octobre 2013 à 21:22

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