Auteur Robin SLOAN
Titre original Mr Penumbra's 24-hour bookstore
Chez Michel Lafon :
Nombre de pages 342
Prix 19,95€
ISBN 978-2-7499-2162-4
Première édition Mars 2013
Résumé
Quand Clay Jannon est embauché dans la librairie de l'étrange M. Pénombre, il découvre un lieu aussi insolite que son propriétaire, et fréquenté par les membres d'un drôle de club de lecture. Ceux-ci débarquent toujours en pleine nuit pour emprunter l'un des très poussiéreux volumes relégués au fond de la boutique. Volumes que M. Pénombre a formellement interdit à son nouvel employé de consulter.
Clay finit pourtant par succomber à sa curiosité et découvre que ces livres sont tous écrits en code. Quelle obscure révélation renferment-ils? Cédant à l'appel du mystère, Clay s'attaque à "l'énigme du Fondateur" avec l'aide de son colocataire, de son meilleur ami et d'une ingénieure prodige chez Google.
Les quatre amis se lancent alors dans une quête qui les mènera bien au-delà des murs de la petite librairie. De San Francisco à New York, ils se trouveront aux prises avec une société occulte d'érudits légèrement allumés, un codex indéchiffrable, un génial typographe du XVe siècle et, qui sait, le secret de l'immortalité...
Clay finit pourtant par succomber à sa curiosité et découvre que ces livres sont tous écrits en code. Quelle obscure révélation renferment-ils? Cédant à l'appel du mystère, Clay s'attaque à "l'énigme du Fondateur" avec l'aide de son colocataire, de son meilleur ami et d'une ingénieure prodige chez Google.
Les quatre amis se lancent alors dans une quête qui les mènera bien au-delà des murs de la petite librairie. De San Francisco à New York, ils se trouveront aux prises avec une société occulte d'érudits légèrement allumés, un codex indéchiffrable, un génial typographe du XVe siècle et, qui sait, le secret de l'immortalité...
Pour commencer
Un grand merci à l'équipe de LIVRADDICT pour m'avoir permi de découvrir ce roman et cet auteur, dans le cadre d'un partenariat
et
Un grand merci aussi à l'éditeur Michel Lafon qui m'a envoyé le livre, pile au bon moment, alors que je venais de finir le précédent (Knights of the black and white), ce qui m'a permi d'enchaîner avec une lecture plus fraîche et enjouée !
Mon avis
- le livre
Je ne le dirai jamaisassez : une bonne couverture donne envie d'en savoir plus. Ici, on a tout de suite envie de pousser la porte de la librairie ! J'ai rapidement survolé le résumé, retenant que les vieux livres et les nouvelles technologies venaient s'entremêler lors d'une quête, tout en prêtant finalement assez peu d'attention à ce que racontait l'histoire. Parce que je n'aime pas tenter de me projeter à l'avance dans le récit par le simple biais du résumé, je finis toujours un peu déçu. C'est plus pour moi une question d'ambiance. C'est comme ça que je choisis mes livres, bien souvent.
- le récit
Le début est un peu surprenant. Disons, les deux premiers chapitres. il y a un côté très "littérature jeunesse" qui m'a un peu perturbé, comme si l'auteur essayé de lancer son histoire avec un côté cool décontracté qui ne m'a pas convaincu plus que ça. Ensuite, soit je me suis habitué, soit et c'est ce que je crois, le style de l'auteur s'est un peu rafermi, on conserve le côté cool tout en étant plus précis, moins dilettante. Et là, ça devient vraiment agréable, car on se met à partager les interrogations de Clay.
Cela en fait un bouquin très accessible, qui se lit sans aucune difficulté. Les décors sont plantés succintement, mais les ambiances sont bien présentes. Il n'y a guère que les personnages, très nombreux, qui peuvent un tout petit peu brouiller la lecture sur la fin (mais qui c'est, déjà ?). Ok, j'ai aussi une mémoire de poisson rouge...
J'ai vu que certains bloggers critiquent la grande présence des marques, notamment Google (avec les couleurs, chuis trop fort !), mais je n'ai pas trouvé ça gênant, dans la mesure où c'est un roman très ancré dans notre monde contemporain, où nous sommes submergés par les marques et publicités en permanence, et l'auteur n'hésite pas à s'en moquer de temps en temps (sauf apple, on aura compris qu'il préfère la marque à la pomme aux PC !)
La galerie de personnages, tous un peu allumés, qu'ils aient le nez dans le livre ou les yeux rivés à l'écran, est sympathique. Là encore, c'est un peu notre image qu'ils nous renvoient, et Clay, tout le long du récit, qui navigue entre les deux univers, semble souvent nous inviter à décrocher de temps en temps pour profiter un peu du monde et à user sans abuser.
L'histoire est assez simple, en fait, mais pleine de petits mystères. Le récit accélère ou ralentit selon la vitesse avec laquelle on arrive à lever le voile. Certains trouveront des longueurs, car comme Clay, on navigue à vue, on ne sait pas ce que l'on cherche, ni dans quoi on met les pieds, mais j'ai bien aimé cette façon de faire. Tout le livre est une invitation à laisser courir notre imagination.
La librairie est un roman agréable et rapide à lire et la légéreté de son style est bien balancée par toutes les idées qu'il renferme. J'ai donc passé un très bon moment, et j'avoue que j'ai eu du mal à décrocher jusqu'à la toute fin. Il a un petit côté addictif que je n'aurais pas imaginé.
Un grand merci donc à Livraddict et à Michel Lafon pour cette belle découverte !
En plus
Pour les anglophones, sachez qu'il existe une nouvelle (61 pages) de l'auteur, disponible chez Amazon, Barnes&Noble ou iTunes, intitulée Ajax Penumbra 1969, dont voici le résumé :
The story is set in San Francisco, August 1969. A young man named Ajax Penumbra arrives on the scene, looking not for free love but rather for a book, a very old volume that might possess strange powers. His search leads him to a tiny bookstore, taller than it is wide…